ROSHEIM (67) 18.03.2023
Résumé
Longue observation nocturne d'une forte lumière en mouvement : observation de Vénus.
Description
Le 18 mars 2023, entre 20h12 et 20h40, le témoin observe depuis son domicile à ROSHEIM (67) une forte lumière dans le ciel, au bout de quelques secondes, la lumière diminue au point de presque disparaître pour regagner en intensité à nouveau puis diminuer une seconde fois pour finalement grossir de 4-5 fois sa taille initiale avec un reflet bleu, mais sans éclat cette fois. La forme devient légèrement ovale. La lumière se met en mouvement, enchaînant des petits cercles après s’être déplacée en zigzag. Le PAN change de couleur et paraît s’éloigner du témoin vers l’ouest. Le témoin prend alors son téléphone portable et réalise une vidéo ainsi que quelques photos. Devant partir à un rendez-vous il abandonne l’observation du PAN.
La consistance de ce cas est bonne : le cas est bien documenté par le témoignage et l’apport de la vidéo et des photographies (voir le compte rendu d'enquête).
L’analyse du témoignage et des documents fournis par le témoin ont permis de conclure à l’observation de Vénus.
Cette conclusion s’appuie sur les éléments suivants :
- Emplacement : le témoin observe un point lumineux brillant dans le ciel qu’il estime se trouver à l’azimut ~270° et à une hauteur angulaire de ~ 15° au début de l’observation, or à 20h12, Vénus se trouve à l’azimut 272° et une hauteur de 14°55’ ; ce qui est tout à fait cohérent.
- Déplacement : le témoin estime que le PAN s’oriente vers le nord-ouest, qui est ici une direction générale et non pas une indication de la position exacte du PAN puisqu’il indique « vers l’ouest plus en profondeur ». Or Vénus passe d’un azimut de 272° à 277° ce qui est cohérent d’un déplacement vers le nord-ouest (déplacement de la gauche vers la droite pour le témoin). En outre Vénus baisse en hauteur angulaire de 14°55’ à 10° pouvant donner une impression de fuite au témoin.
- Ajoutons la magnitude dans le ciel qui est de – 3.96 pour Vénus, sans équivalent dans ce secteur du ciel, cela correspond bien à la mention par le témoin d’une « forte lumière ».
- Durée de l’observation de l’ordre de 20 minutes typique d’une observation de nature astronomique.
Le témoin, bien que comparant la luminosité du PAN à celle de Vénus, n’a pas pu reconnaître l’astre comme tel en raison de plusieurs facteurs :
- Ciel presque totalement couvert, pouvant partiellement masquer la planète de manière temporaire.
- Absence d’astre aussi lumineux dans cette zone du ciel.
- Effets causés par les turbulences de l’atmosphère déformant la forme de Vénus et générant des variations de couleurs.
- Effet d’autocinétique donnant l’impression au témoin de mouvements aberrants.
- Recherche dans le ciel à l’aide d’une application dédiée pour smartphone, mais mal cadrée, Vénus se trouvant plus à droite.
- Déformation induite par les photos, montrant un objet défocalisé alors que Vénus est ponctuelle, l’appareil utilisé ne parvenant pas à faire la mise au point lors des zooms.
Notons enfin qu’il paraît étonnant que le témoin n’ait pas signalé la présence de Vénus, à proximité immédiate du PAN et de manière concomitante, dans l’hypothèse où le PAN n’aurait pas été Vénus.
Le GEIPAN classe en A : observation de Vénus.
La consistance de ce cas est bonne : le cas est bien documenté par le témoignage et l’apport de la vidéo et des photographies (voir le compte rendu d'enquête).
L’analyse du témoignage et des documents fournis par le témoin ont permis de conclure à l’observation de Vénus.
Cette conclusion s’appuie sur les éléments suivants :
- Emplacement : le témoin observe un point lumineux brillant dans le ciel qu’il estime se trouver à l’azimut ~270° et à une hauteur angulaire de ~ 15° au début de l’observation, or à 20h12, Vénus se trouve à l’azimut 272° et une hauteur de 14°55’ ; ce qui est tout à fait cohérent.
- Déplacement : le témoin estime que le PAN s’oriente vers le nord-ouest, qui est ici une direction générale et non pas une indication de la position exacte du PAN puisqu’il indique « vers l’ouest plus en profondeur ». Or Vénus passe d’un azimut de 272° à 277° ce qui est cohérent d’un déplacement vers le nord-ouest (déplacement de la gauche vers la droite pour le témoin). En outre Vénus baisse en hauteur angulaire de 14°55’ à 10° pouvant donner une impression de fuite au témoin.
- Ajoutons la magnitude dans le ciel qui est de – 3.96 pour Vénus, sans équivalent dans ce secteur du ciel, cela correspond bien à la mention par le témoin d’une « forte lumière ».
- Durée de l’observation de l’ordre de 20 minutes typique d’une observation de nature astronomique.
Le témoin, bien que comparant la luminosité du PAN à celle de Vénus, n’a pas pu reconnaître l’astre comme tel en raison de plusieurs facteurs :
- Ciel presque totalement couvert, pouvant partiellement masquer la planète de manière temporaire.
- Absence d’astre aussi lumineux dans cette zone du ciel.
- Effets causés par les turbulences de l’atmosphère déformant la forme de Vénus et générant des variations de couleurs.
- Effet d’autocinétique donnant l’impression au témoin de mouvements aberrants.
- Recherche dans le ciel à l’aide d’une application dédiée pour smartphone, mais mal cadrée, Vénus se trouvant plus à droite.
- Déformation induite par les photos, montrant un objet défocalisé alors que Vénus est ponctuelle, l’appareil utilisé ne parvenant pas à faire la mise au point lors des zooms.
Notons enfin qu’il paraît étonnant que le témoin n’ait pas signalé la présence de Vénus, à proximité immédiate du PAN et de manière concomitante, dans l’hypothèse où le PAN n’aurait pas été Vénus.
Le GEIPAN classe en A : observation de Vénus.