BAYEUX (14) 22.10.2023
Résumé
Observation d'une boule lumineuse alternant vert et rouge chaque seconde, stationnaire puis en déplacement dans le ciel nocturne : observation probable d’un drone.
Description
L'unique témoin de cet événement se trouve seul dans le jardin d'une maison à Bayeux, le 22 octobre 2023, à 00h05, lorsqu'il observe un PAN. Ce dernier se déplace initialement de manière rapide en ligne droite, du sud-est vers l’est-sud-est, et apparaît sous la forme d'une lumière rouge fixe. Le PAN s'immobilise ensuite, et deux lumières, une rouge et une verte, deviennent visibles, clignotant alternativement à un intervalle d'une seconde. Par la suite, un faisceau conique de couleur jaune pâle émerge du PAN, orienté vers le sol, avec un mouvement de balayage. Cette phase dure entre 6 et 7 secondes, avant que le PAN ne reprenne sa trajectoire instantanément vers l'est, disparaissant après un mouvement en « zigzag » durant environ deux secondes
La consistance* de ce cas est moyenne avec un témoin unique et l'absence de photo ou de vidéo du PAN.
*Selon les critères du GEIPAN, la consistance est la quantité d’informations considérées comme fiables et objectivées, recueillies pour un témoignage.
Deux hypothèses ont été examinées (voir le compte rendu d'enquête) : l'observation d'un hélicoptère ou d'un drone. Les lumières observées correspondant à la signalisation lumineuse réglementaire, rouge et verte, qui peut être fixe ou clignotante, à l'exception de la lumière verte pour un hélicoptère, devant être fixe (feu de position droit).
De même, le déplacement rapide et le vol stationnaire restent des caractéristiques communes à ces deux types d'engins. Cependant, l'arrêt instantané en vol stationnaire et le redémarrage à une vitesse maximale sans accélération perceptible sont des comportements plus caractéristiques d'un drone. De plus, la description de mouvements en zigzag lors du départ du PAN est également compatible avec les capacités de manœuvre d'un drone.
Le projecteur jaune pâle décrit peut être utilisé sur les deux types d’aéronefs mentionnés. Dans le cadre d’un hélicoptère, il peut être employé pour des opérations de recherche ou des signalisations. Concernant un drone, son utilisation peut également s'étendre à des applications récréatives. Il convient de noter que ces projecteurs, en raison de leur puissance, sont désormais facilement accessibles au grand public.
Aucune trace radar n’a été rapportée par le Centre National des Opérations Aériennes (CNOA) au droit et à l’heure de l’observation.
L’enquête n’a par ailleurs pas permis de trouver trace de l’utilisation d’un hélicoptère cette nuit-là par l’armée, la sécurité civile, l’aéroport du Havre ou un établissement hôtelier privé.
L’absence de perception de bruit par le témoin n’est pas un élément déterminant dans la mesure où le vent n’était pas porteur au moment de l’observation. La distance peut également jouer en défaveur de la perception d’un bruit environnant le PAN.
Il convient également de souligner que, dans le cadre de l'hypothèse d'un drone, son propriétaire contrevient à plusieurs interdictions, notamment celles relatives à l'utilisation nocturne, à l'opération dans une zone urbaine, ainsi qu'à la circulation dans une zone soumise à des restrictions de survol, telles que définies par Géoportaill.
Parmi les deux hypothèses, celle du drone paraît la plus plausible, du fait de certains détails liés aux déplacements du PAN (zigzags, arrêt et départ brusques) davantage conformes aux possibilités de pilotage qu’offrent les drones.
Le GEIPAN classe en B : observation probable d’un drone.
La consistance* de ce cas est moyenne avec un témoin unique et l'absence de photo ou de vidéo du PAN.
*Selon les critères du GEIPAN, la consistance est la quantité d’informations considérées comme fiables et objectivées, recueillies pour un témoignage.
Deux hypothèses ont été examinées (voir le compte rendu d'enquête) : l'observation d'un hélicoptère ou d'un drone. Les lumières observées correspondant à la signalisation lumineuse réglementaire, rouge et verte, qui peut être fixe ou clignotante, à l'exception de la lumière verte pour un hélicoptère, devant être fixe (feu de position droit).
De même, le déplacement rapide et le vol stationnaire restent des caractéristiques communes à ces deux types d'engins. Cependant, l'arrêt instantané en vol stationnaire et le redémarrage à une vitesse maximale sans accélération perceptible sont des comportements plus caractéristiques d'un drone. De plus, la description de mouvements en zigzag lors du départ du PAN est également compatible avec les capacités de manœuvre d'un drone.
Le projecteur jaune pâle décrit peut être utilisé sur les deux types d’aéronefs mentionnés. Dans le cadre d’un hélicoptère, il peut être employé pour des opérations de recherche ou des signalisations. Concernant un drone, son utilisation peut également s'étendre à des applications récréatives. Il convient de noter que ces projecteurs, en raison de leur puissance, sont désormais facilement accessibles au grand public.
Aucune trace radar n’a été rapportée par le Centre National des Opérations Aériennes (CNOA) au droit et à l’heure de l’observation.
L’enquête n’a par ailleurs pas permis de trouver trace de l’utilisation d’un hélicoptère cette nuit-là par l’armée, la sécurité civile, l’aéroport du Havre ou un établissement hôtelier privé.
L’absence de perception de bruit par le témoin n’est pas un élément déterminant dans la mesure où le vent n’était pas porteur au moment de l’observation. La distance peut également jouer en défaveur de la perception d’un bruit environnant le PAN.
Il convient également de souligner que, dans le cadre de l'hypothèse d'un drone, son propriétaire contrevient à plusieurs interdictions, notamment celles relatives à l'utilisation nocturne, à l'opération dans une zone urbaine, ainsi qu'à la circulation dans une zone soumise à des restrictions de survol, telles que définies par Géoportaill.
Parmi les deux hypothèses, celle du drone paraît la plus plausible, du fait de certains détails liés aux déplacements du PAN (zigzags, arrêt et départ brusques) davantage conformes aux possibilités de pilotage qu’offrent les drones.
Le GEIPAN classe en B : observation probable d’un drone.