ALENCON (61) 27.10.2014
Résumé
Deux courtes observations des déplacements rapides et silencieux d'un objet triangulaire sombre portant des feux fixes aux angles : forte probabilité de canular ou de non sincérité du témoin.
Description
Le 27 octobre 2014 à 19h54 un témoin dans sa cour observe durant 2 secondes le déplacement rapide NE-SO dans le ciel dégagé d'un objet triangulaire sombre portant des feux de signalisation fixes aux angles. Aucun bruit n'est entendu. Le témoin prend deux photographies qui s'avèrent selon lui inexploitables. Le témoin fera la même observation à 23h43 mais le trajet du PAN se fait dans le sens inverse. Aucun autre témoignage n'a été recueilli.
Le cas est publié le 23/02/2016 et classé C par manque d’informations consolidées et de recoupements. Il fait aujourd’hui l’objet d’un réexamen.
La sincérité du témoin est lourdement entachée par plusieurs points (voir le compte-rendu d'enquête) :
- un traitement de contraste sur les deux photos (que le témoin attribue aux deux passages successifs du PAN du premier soir) met en évidence la présence d'une masse sombre (que l'on peut attribuer à la façade d'un immeuble bien présent et qui borde la cour en face de la cheminée bien visible sur la photo) et que ce qui est décrit comme un PAN en mouvement (et identifié comme tel sur la photo par le témoin) ne bouge en fait pas d'une photo à l'autre (car reste au même niveau par rapport à la masse sombre). Il n'est pas possible d'expliquer comment ces lumières fixes ont pu paraître autant mobiles et fugitives pour le témoin ;
- au départ le témoin ne trouve rien qui corresponde à son observation dans ces mêmes photos « L'appareil photo n'a pas pu prendre le déplacement malgré son installation. Photos non exploitables. » et il les envoie ensuite au GEIPAN comme portant la présence des PAN, sans aucune réserve de sa part ;
- ni les dates, ni les heures des photos ne correspondent à celles des deux passages PAN auxquels le témoin associe ces photos. L'hypothèse d'un dérèglement de date et heure de l'appareil ne peut guère être retenue car l'écart entre les photos est de 3 minutes alors que le témoin donne des heures de passage du PAN espacées de près de 3 heures tout en précisant l'heure à la minute prés (19h54 et 23h43). Une telle précision exclue l'hypothèse d'une erreur de mémorisation de l'espacement des passages de PAN. La méprise entre photos ne peut être guère retenue non plus car ces photos sont explicitement associées à l'observation puisque le témoin y repère le PAN ;
- le témoin ne répond pas à la demande du GEIPAN de préciser la date des photos.
Le seul moyen d'expliquer ces incohérences autrement que par une action délibérée de fabrication de preuves serait que le témoin, impressionné par son observation visuelle et regrettant tellement de ne pas trouver trace dans les photos, finit par attribuer au PAN une étrangeté trouvée dans les photos. Mais il faudrait alors que ces lumières fixes ne soient visibles que sur des photos et pas à l'œil nul, ce qui est très peu plausible. De toute façon, une telle hypothèse mettrait également en évidence un manque de sincérité du témoin par l'absence de réserves ou interrogations qu'imposait de sa part une telle situation, sans compter l’absence de réponse au mail du GEIPAN demandant des précisions sur les dates et sur l’environnement de la prise de photos.
Ce témoignage est de consistance moyenne : peu précis, venant d’un témoin unique, accompagné de deux photographies ne montrant pas le phénomène, avec des conditions de prise de vue imprécises. Mais la consistance et suffisante pour établir l’hypothèse de manque de sincérité du témoin.
En conséquence le GEIPAN conclut que les éléments disponibles ne permettent aucune explication physique sur le PAN mais permettent de retenir l'hypothèse que l'étrangeté résulte très probablement d'un manque de sincérité du témoin, non pas sur le fait d'avoir vu quelque chose d'étrange (aucun élément nous permettant de l'exclure) mais dans le témoignage qui en est fait.
Classement A : Forte probabilité de canular ou de non sincérité du témoin.
Le cas est publié le 23/02/2016 et classé C par manque d’informations consolidées et de recoupements. Il fait aujourd’hui l’objet d’un réexamen.
La sincérité du témoin est lourdement entachée par plusieurs points (voir le compte-rendu d'enquête) :
- un traitement de contraste sur les deux photos (que le témoin attribue aux deux passages successifs du PAN du premier soir) met en évidence la présence d'une masse sombre (que l'on peut attribuer à la façade d'un immeuble bien présent et qui borde la cour en face de la cheminée bien visible sur la photo) et que ce qui est décrit comme un PAN en mouvement (et identifié comme tel sur la photo par le témoin) ne bouge en fait pas d'une photo à l'autre (car reste au même niveau par rapport à la masse sombre). Il n'est pas possible d'expliquer comment ces lumières fixes ont pu paraître autant mobiles et fugitives pour le témoin ;
- au départ le témoin ne trouve rien qui corresponde à son observation dans ces mêmes photos « L'appareil photo n'a pas pu prendre le déplacement malgré son installation. Photos non exploitables. » et il les envoie ensuite au GEIPAN comme portant la présence des PAN, sans aucune réserve de sa part ;
- ni les dates, ni les heures des photos ne correspondent à celles des deux passages PAN auxquels le témoin associe ces photos. L'hypothèse d'un dérèglement de date et heure de l'appareil ne peut guère être retenue car l'écart entre les photos est de 3 minutes alors que le témoin donne des heures de passage du PAN espacées de près de 3 heures tout en précisant l'heure à la minute prés (19h54 et 23h43). Une telle précision exclue l'hypothèse d'une erreur de mémorisation de l'espacement des passages de PAN. La méprise entre photos ne peut être guère retenue non plus car ces photos sont explicitement associées à l'observation puisque le témoin y repère le PAN ;
- le témoin ne répond pas à la demande du GEIPAN de préciser la date des photos.
Le seul moyen d'expliquer ces incohérences autrement que par une action délibérée de fabrication de preuves serait que le témoin, impressionné par son observation visuelle et regrettant tellement de ne pas trouver trace dans les photos, finit par attribuer au PAN une étrangeté trouvée dans les photos. Mais il faudrait alors que ces lumières fixes ne soient visibles que sur des photos et pas à l'œil nul, ce qui est très peu plausible. De toute façon, une telle hypothèse mettrait également en évidence un manque de sincérité du témoin par l'absence de réserves ou interrogations qu'imposait de sa part une telle situation, sans compter l’absence de réponse au mail du GEIPAN demandant des précisions sur les dates et sur l’environnement de la prise de photos.
Ce témoignage est de consistance moyenne : peu précis, venant d’un témoin unique, accompagné de deux photographies ne montrant pas le phénomène, avec des conditions de prise de vue imprécises. Mais la consistance et suffisante pour établir l’hypothèse de manque de sincérité du témoin.
En conséquence le GEIPAN conclut que les éléments disponibles ne permettent aucune explication physique sur le PAN mais permettent de retenir l'hypothèse que l'étrangeté résulte très probablement d'un manque de sincérité du témoin, non pas sur le fait d'avoir vu quelque chose d'étrange (aucun élément nous permettant de l'exclure) mais dans le témoignage qui en est fait.
Classement A : Forte probabilité de canular ou de non sincérité du témoin.