[D40] de SAINT-MARCEL (08) vers HAUDRECY (08) 27.10.1954
Résumé
Observations d'une gerbe d'étincelles précédée d'une détonation. Détection d'un sifflement et d'un ronronnement qui s'éloigne dans le NE : manque d'informations et de recoupements.
Description
Le 27 octobre 1954 au retour d'un service de nuit, deux gendarmes circulant à bicyclette tous feux éteints vers 5h15 échangent quelques mots à voix haute à propos d'une tâche blanche vue dans l'herbe sur le coté droit de la route. Ils sont alors surpris d'entendre une détonation puis de voir immédiatement sur le côté gauche de la route, à 150 m environ, une gerbe d’étincelles de 1 m ou 5 m de long à 1 m ou 1,5 m du sol accompagnée d’un sifflement puis d’un ronronnement. Le bruit s’éloigne rapidement vers le Nord-Est. Aucune forme n’est vue par les gendarmes. Ils s’approchent mais ne trouvent rien d’autre que des vaches apeurées qui beuglent.
L'enquête de gendarmerie de l'époque relate que le commandant de brigade s'est rendu sur les lieux avec l’un des témoins à 7h45 et que le commandant de section a fait de même avec l’autre témoin à 13h30 ; les deux récits des deux témoins ainsi recueillis indépendamment « ne sont nullement en contradiction ». Sur place, les gendarmes constatent que l’herbe est aplatie sur une surface de 1,6 sur 1,3 m et qu’une clôture située à 3,5 m de cet emplacement est arrachée sur une longueur de 25 m (4 piquets sont détériorés dont 2 cassés au niveau du sol). Ni le propriétaire de la pâture ni les gendarmes ne pensent que ces détériorations sont dues au bétail.
L'herbe peut avoir été couchée par des vaches avant ou après l'observation. Il n'est pas certain que les traces au sol soient en rapport avec le phénomène entendu.
Une détonation suivie d'une gerbe d'étincelles et d'un sifflement fait évidemment penser à l'explosion d'un dispositif pyrotechnique. L'observation a lieu dans une zone géographique parcourue par diverses armées lors des différentes guerres. L'autoamorcage d'un explosif militaire abandonné aurait-il pu produire ce genre de phénomène sans produire de cratère? il est surprenant que les gendarmes aient considéré les traces au sol de ce phénomène comme l'atterrissage d'un engin non identifié alors qu'il n'ont observé aucune forme. Cette idée aurait-elle été suscitée par l'emballement médiatique particulièrement intense sur les soucoupes volantes en ce mois d'octobre 1954?
Le GEIPAN classe ce cas C par manque d'information et recoupement.
L'enquête de gendarmerie de l'époque relate que le commandant de brigade s'est rendu sur les lieux avec l’un des témoins à 7h45 et que le commandant de section a fait de même avec l’autre témoin à 13h30 ; les deux récits des deux témoins ainsi recueillis indépendamment « ne sont nullement en contradiction ». Sur place, les gendarmes constatent que l’herbe est aplatie sur une surface de 1,6 sur 1,3 m et qu’une clôture située à 3,5 m de cet emplacement est arrachée sur une longueur de 25 m (4 piquets sont détériorés dont 2 cassés au niveau du sol). Ni le propriétaire de la pâture ni les gendarmes ne pensent que ces détériorations sont dues au bétail.
L'herbe peut avoir été couchée par des vaches avant ou après l'observation. Il n'est pas certain que les traces au sol soient en rapport avec le phénomène entendu.
Une détonation suivie d'une gerbe d'étincelles et d'un sifflement fait évidemment penser à l'explosion d'un dispositif pyrotechnique. L'observation a lieu dans une zone géographique parcourue par diverses armées lors des différentes guerres. L'autoamorcage d'un explosif militaire abandonné aurait-il pu produire ce genre de phénomène sans produire de cratère? il est surprenant que les gendarmes aient considéré les traces au sol de ce phénomène comme l'atterrissage d'un engin non identifié alors qu'il n'ont observé aucune forme. Cette idée aurait-elle été suscitée par l'emballement médiatique particulièrement intense sur les soucoupes volantes en ce mois d'octobre 1954?
Le GEIPAN classe ce cas C par manque d'information et recoupement.