Date de publication
6 mai 2014

Publication sur les lanternes thaïlandaises

Nous publions aujourd'hui un lot volontairement regroupé de 24 cas de type « lanternes thaïlandaises » dont 22 ont fait l'objet d'un traitement allégé.

Publication sur les lanternes thaïlandaises


Nous publions aujourd'hui un lot volontairement regroupé de 24 cas de type « lanternes thaïlandaises » dont 22 ont fait l'objet d'un traitement allégé.

Depuis quelques années, le GEIPAN reçoit de nombreux rapports d'observations de boules orange, se déplaçant silencieusement dans le ciel nocturne, le plus souvent lors des soirées de week-end ou de fêtes. 

Les premiers cas signalés ont fait l'objet d'enquêtes de terrain qui ont conclu assez rapidement à l' de lanternes thaïlandaises, appelées aussi lampions chinois, lanternes célestes, lampions volants, montgolfières lumineuses. Il est devenu habituel de célébrer un mariage, une naissance, la nouvelle année … en lâchant quelques-unes de ces lanternes lumineuses. Le plus gros revendeur en France en a écoulé plus d'un million depuis 2007 !

Malgré la mise en ligne d’un dossier d’information à ce sujet, les cas signalés de lanternes restent très nombreux, et alléger leur traitement est devenu nécessaire.

 

Comment le GEIPAN traite-t-il  un cas "lanterne thaïlandaise" ?

Lorsqu'un témoin signale l' d'une ou plusieurs boules orange se déplaçant silencieusement, plus ou moins en ligne droite, une nuit de week end ou de fête, l'hypothèse de lanterne thaïlandaise est privilégiée. La vérification consiste à s'assurer que l' a duré moins de 10 minutes, et que le vent local est cohérent avec le sens de déplacement observé ; vérification parfois compliquée, car les stations météo sont quelquefois loin du lieu de l' , qu'en cas de vent très faible, on ne sait pas modéliser les brises locales, et aussi quand  les indications de direction données par les témoins sont approximatives.

Le GEIPAN fait ensuite une rapide recherche sur Internet ou auprès de la mairie pour s'informer d'éventuelles fêtes ou mariages ; recherches souvent vaines, car les auteurs de lâcher n'informent les autorités que très rarement (alors qu'ils devraient le faire !).


Dans la plupart des cas où le GEIPAN, suspectant des lanternes, a mandaté un enquêteur sur place pour vérifier cette hypothèse, celle-ci a été confirmée, et le cas classé "A". Mais le GEIPAN n'a pas les moyens humains nécessaires pour mener systématiquement ces enquêtes de terrain. Les cas d' de lanternes sont donc le plus souvent classées "B" comme probable de lanternes thaïlandaises, sans enquête de terrain, et donc sans  preuve formelle.

Autre simplification quant aux informations liées au cas et mises en ligne sur le site web : les détails du témoignage (directions d' , couleur, bruit, vitesse …) ne sont plus renseignés, mais il subsiste le questionnaire ou PV de gendarmerie relatant l' ,  une courte synthèse du cas et de l'enquête, et les liens ou cartes permettant de retrouver la météo locale.


Le GEIPAN engage vivement les observateurs de "boules orange", même s'ils ont été très surpris de par leur , à envisager d'abord cette hypothèse de lanterne thaïlandaise avant d'en faire un rapport au GEIPAN.

 

Xavier Passot
Responsable GEIPAN

 

Pour information, en  2013, le bureau de l'armée britannique en charge de l'étude des PANs, débordé par les rapports d' de lanternes thaïlandaises,  s'est résolu à fermer ses activités : cf. www.bbc.com/news/uk-22991014