SAUTO (66) 16.02.1978
Résumé
Observation du déplacement à grande vitesse d'un objet lumineux suivi d'une trainée et d'un second objet ovoïde mat ; erreur date du jour : méprise avec une rentrée atmosphérique artificielle, impliquant le satellite Cosmos 250.
Description
Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque en cas de type « D » et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification explicité dans une note d'enquête.
Ce cas d'observation anciennement nommé MONT LOUIS (66) 1978 fait partie des cas D récemment revisités.
Le 26 février 1978, un témoin fait part à la gendarmerie d'une observation d'un PAN faite le 16 février à 6h40 pendant une minute. Alors qu'il conduit son camion sur la RN 116 sur la commune de SAUTO (66), le témoin aperçoit devant lui, au-dessus de la vallée de la Têt, un phénomène lumineux qu'il ne s'explique pas. Il s'arrête et descend de son véhicule. D'abord fixe au-dessus de la vallée, à l'horizontale du regard du témoin le PAN part ensuite à très grande vitesse vers le Nord-Nord-Est, sans bruit, en passant au-dessus du témoin. Le PAN est alors accompagné d'une traînée lumineuse, comparée à celle des fusées d'artifice. Un deuxième PAN, de forme ovoïde et de couleur mate foncée, suit le premier PAN.
L’enquête menée sur place par la gendarmerie n’a pas permis de retrouver d’autre témoin. Aucune anomalie sur le réseau EDF n'a été relevée. Aucune trace au sol ou sur la végétation dans les lieux environnant n'est trouvée.
Le phénomène décrit présente beaucoup de caractéristiques communes (durée d'observation, forme, taille, couleur, trajectoire) avec un phénomène astronautique rare : une rentrée satellitaire. De plus, il y avait effectivement une rentrée satellitaire sur la trajectoire et à l’horaire indiqué, le 15 février 1978 : celle de Cosmos 250 (voir les notes d'enquête).
Les données météorologiques en date du 15 février 1978 sont cohérentes avec celles du témoin, ce qui n’est pas le cas pour celles du 16 février, ce qui accrédite l’erreur de date.
La position de départ du PAN est pointée dans le rapport de gendarmerie sous l’horizon, avec une mention « d’après les dires du témoin ». Ceci ne serait pas compatible d’une rentrée atmosphérique. Hors le témoin ne dit pas directement que le PAN était sous l’horizon mais semble le déduire (« à l’horizontale de mon regard, donc en dessous des sommets des montagnes environnantes ») en se souvenant surtout que c’était à l’horizontal de son regard, ce qui est une notion peu précise.
La parfaite cohérence entre la trajectoire du PAN, son horaire et celle de la rentrée atmosphérique de Cosmos 250 le 15 février 1978 ne laisse pas de doute sur la méprise.
Ce cas est moyennement consistant (un seul témoin), la description du PAN observé est moyennement précise. La sincérité et la crédibilité du témoin n'ont jamais été mises en doute. Celui-ci, de par son témoignage tardif, s’est cependant trompé de date d’observation, et a mal mémorisé la position initiale du PAN par rapport à l’horizon, ce qui est parfaitement compréhensible.
Dans la classification actuelle du GEIPAN, ce cas d'étrangeté faible est classé comme PAN A, observation liée avec une méprise avec une rentrée atmosphérique artificielle, impliquant le satellite Cosmos 250.
Ce cas d'observation anciennement nommé MONT LOUIS (66) 1978 fait partie des cas D récemment revisités.
Le 26 février 1978, un témoin fait part à la gendarmerie d'une observation d'un PAN faite le 16 février à 6h40 pendant une minute. Alors qu'il conduit son camion sur la RN 116 sur la commune de SAUTO (66), le témoin aperçoit devant lui, au-dessus de la vallée de la Têt, un phénomène lumineux qu'il ne s'explique pas. Il s'arrête et descend de son véhicule. D'abord fixe au-dessus de la vallée, à l'horizontale du regard du témoin le PAN part ensuite à très grande vitesse vers le Nord-Nord-Est, sans bruit, en passant au-dessus du témoin. Le PAN est alors accompagné d'une traînée lumineuse, comparée à celle des fusées d'artifice. Un deuxième PAN, de forme ovoïde et de couleur mate foncée, suit le premier PAN.
L’enquête menée sur place par la gendarmerie n’a pas permis de retrouver d’autre témoin. Aucune anomalie sur le réseau EDF n'a été relevée. Aucune trace au sol ou sur la végétation dans les lieux environnant n'est trouvée.
Le phénomène décrit présente beaucoup de caractéristiques communes (durée d'observation, forme, taille, couleur, trajectoire) avec un phénomène astronautique rare : une rentrée satellitaire. De plus, il y avait effectivement une rentrée satellitaire sur la trajectoire et à l’horaire indiqué, le 15 février 1978 : celle de Cosmos 250 (voir les notes d'enquête).
Les données météorologiques en date du 15 février 1978 sont cohérentes avec celles du témoin, ce qui n’est pas le cas pour celles du 16 février, ce qui accrédite l’erreur de date.
La position de départ du PAN est pointée dans le rapport de gendarmerie sous l’horizon, avec une mention « d’après les dires du témoin ». Ceci ne serait pas compatible d’une rentrée atmosphérique. Hors le témoin ne dit pas directement que le PAN était sous l’horizon mais semble le déduire (« à l’horizontale de mon regard, donc en dessous des sommets des montagnes environnantes ») en se souvenant surtout que c’était à l’horizontal de son regard, ce qui est une notion peu précise.
La parfaite cohérence entre la trajectoire du PAN, son horaire et celle de la rentrée atmosphérique de Cosmos 250 le 15 février 1978 ne laisse pas de doute sur la méprise.
Ce cas est moyennement consistant (un seul témoin), la description du PAN observé est moyennement précise. La sincérité et la crédibilité du témoin n'ont jamais été mises en doute. Celui-ci, de par son témoignage tardif, s’est cependant trompé de date d’observation, et a mal mémorisé la position initiale du PAN par rapport à l’horizon, ce qui est parfaitement compréhensible.
Dans la classification actuelle du GEIPAN, ce cas d'étrangeté faible est classé comme PAN A, observation liée avec une méprise avec une rentrée atmosphérique artificielle, impliquant le satellite Cosmos 250.