AMBRES (81) 09.09.2024
Résumé
Observation du passage rectiligne d'un PAN avec des lumières de couleur dont une blanche particulièrement forte : observation d'un avion de ligne.
Description
Le 9 septembre 2024, vers 23h00, un témoin (T1) se tient sur le perron de son domicile à Ambres (81) lorsqu'il aperçoit dans le ciel, en direction du nord-est, un point lumineux intense émettant un faisceau de lumière blanche. Le PAN se déplace en ligne droite dans sa direction, évoquant dans un premier temps le comportement d'un aéronef classique. À mesure que le PAN se rapproche, T1 distingue, de part et d'autre du faisceau principal, une lumière rouge et une lumière bleue, ainsi qu'un éclairage blanc à l'arrière, positionné de manière à rappeler celui situé sur l'aileron vertical d'un appareil. Alors que le PAN survole sa position, T1 observe un rectangle lumineux blanc au sein duquel clignotent plusieurs lumières de différentes couleurs.Déterminé à prolonger l'observation, le témoin change de position. Il perçoit alors un bruit de moteur caractérisé par une vibration douce et continue. Le PAN poursuit sa trajectoire à vitesse constante jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon. Le conjoint du témoin (T2) sort à son tour pour observer le PAN, mais celui-ci est déjà à une distance trop importante pour permettre une observation détaillée.
La consistance* du cas est faible : bien qu'il y ait 2 témoins, seul T1 a souhaité témoigner et aucune photo du PAN n'a été prise. L'unique témoignage comporte une erreur de datation et une imprécision au niveau de l'heure et de la durée de l'observation (voir le compte rendu d'enquête).
*selon les critères du GEIPAN, la consistance est la quantité d'informations considérées comme fiables et objectivées, recueillies pour un témoignage.
L'enquête conclut que les témoins ont observé un aéronef de type avion de ligne en phase d'approche vers l'aéroport de Toulouse, sur la base des éléments suivants :
- Lumières de couleurs aéronautiques réglementaires : rouge, blanc et vert (T1 évoque du bleu, mais cette couleur est parfois confondue avec le vert), situées aux emplacements habituels pour les avions.
- La puissante lumière blanche initiale en faisceau correspond vraisemblablement aux phares d'atterrissage.
- La durée d'observation de 30 à 40 secondes est cohérente avec l'observation d'un avion traversant le ciel du témoin à une vitesse et une altitude habituelles pour une phase d'atterrissage.
- La consultation des données de navigation aérienne confirme la présence d'un aéronef correspondant au vol Lufthansa DLH23U, en phase d'approche vers l'aéroport de Toulouse. Sa trajectoire est parfaitement compatible avec celle décrite pour le PAN. L'appareil survole le secteur du témoin T1 à 23h16, soit une minute après l'heure de fin d'observation mentionnée dans le questionnaire de témoignage, cette dernière étant par ailleurs indiquée de manière approximative.
- Le bruit perçu par T1, un « son soufflé d'un moteur doux », est compatible avec celui d'un avion évoluant à environ 2000 m d'altitude.
- Le témoignage de T1 comporte de nombreuses références explicites à un aéronef, suggérant que l'observation ne présente un caractère inhabituel qu'à un moment précis, lorsque le PAN survole sa position à très basse altitude. À cet instant, T1 décrit une zone lumineuse intense - comparée à une 'piscine de lumière' - contenant des clignotements de teintes rose, violette, verte et orange, située à la verticale du témoin, à l'emplacement du faisceau initialement perçu comme un 'phare'.
Il est probable que cette description corresponde à l'observation de la structure supportant les phares d'atterrissage, possiblement située sur le train avant, voire à une portion de la carlingue partiellement masquée par l'intensité de l'éclairage. L'aéronef identifié évoluait à une altitude d'environ 2 000 mètres lors de son passage à la verticale de T1, ce qui limite considérablement la capacité d'identification visuelle fine des éléments structuraux. La présence perçue de lumières clignotantes de différentes couleurs dans cette zone demeure difficile à interpréter de manière certaine. Toutefois, une hypothèse plausible est celle d'un effet optique lié à l'éclairage puissant des phares, produisant des réflexions colorées sur des particules en suspension dans l'atmosphère.
Le GEIPAN classe le cas en « A », observation d'un avion de ligne.
La consistance* du cas est faible : bien qu'il y ait 2 témoins, seul T1 a souhaité témoigner et aucune photo du PAN n'a été prise. L'unique témoignage comporte une erreur de datation et une imprécision au niveau de l'heure et de la durée de l'observation (voir le compte rendu d'enquête).
*selon les critères du GEIPAN, la consistance est la quantité d'informations considérées comme fiables et objectivées, recueillies pour un témoignage.
L'enquête conclut que les témoins ont observé un aéronef de type avion de ligne en phase d'approche vers l'aéroport de Toulouse, sur la base des éléments suivants :
- Lumières de couleurs aéronautiques réglementaires : rouge, blanc et vert (T1 évoque du bleu, mais cette couleur est parfois confondue avec le vert), situées aux emplacements habituels pour les avions.
- La puissante lumière blanche initiale en faisceau correspond vraisemblablement aux phares d'atterrissage.
- La durée d'observation de 30 à 40 secondes est cohérente avec l'observation d'un avion traversant le ciel du témoin à une vitesse et une altitude habituelles pour une phase d'atterrissage.
- La consultation des données de navigation aérienne confirme la présence d'un aéronef correspondant au vol Lufthansa DLH23U, en phase d'approche vers l'aéroport de Toulouse. Sa trajectoire est parfaitement compatible avec celle décrite pour le PAN. L'appareil survole le secteur du témoin T1 à 23h16, soit une minute après l'heure de fin d'observation mentionnée dans le questionnaire de témoignage, cette dernière étant par ailleurs indiquée de manière approximative.
- Le bruit perçu par T1, un « son soufflé d'un moteur doux », est compatible avec celui d'un avion évoluant à environ 2000 m d'altitude.
- Le témoignage de T1 comporte de nombreuses références explicites à un aéronef, suggérant que l'observation ne présente un caractère inhabituel qu'à un moment précis, lorsque le PAN survole sa position à très basse altitude. À cet instant, T1 décrit une zone lumineuse intense - comparée à une 'piscine de lumière' - contenant des clignotements de teintes rose, violette, verte et orange, située à la verticale du témoin, à l'emplacement du faisceau initialement perçu comme un 'phare'.
Il est probable que cette description corresponde à l'observation de la structure supportant les phares d'atterrissage, possiblement située sur le train avant, voire à une portion de la carlingue partiellement masquée par l'intensité de l'éclairage. L'aéronef identifié évoluait à une altitude d'environ 2 000 mètres lors de son passage à la verticale de T1, ce qui limite considérablement la capacité d'identification visuelle fine des éléments structuraux. La présence perçue de lumières clignotantes de différentes couleurs dans cette zone demeure difficile à interpréter de manière certaine. Toutefois, une hypothèse plausible est celle d'un effet optique lié à l'éclairage puissant des phares, produisant des réflexions colorées sur des particules en suspension dans l'atmosphère.
Le GEIPAN classe le cas en « A », observation d'un avion de ligne.