ESPINASSE (63) 12.10.2023
Résumé
Observation nocturne de points lumineux blancs en déplacement dans le ciel : observation de 4 avions de chasse.
Description
Le 12 octobre 2023, vers 23h30, alors qu'il observait les étoiles depuis sa terrasse, sur la commune d'Espinasse (63), le témoin aperçoit un PAN au sud-est. Il le décrit comme étant constitué d’au moins deux lumières de couleur blanche intense, clignotant de manière non synchronisée, se déplaçant rapidement en ligne droite du sud vers le nord. Le témoin indique que ce PAN a mis entre 15 et 20 secondes pour traverser le ciel à une élévation angulaire initiale de 30° et comprise entre 45 et 60° à la fin, lorsqu’il est perdu de vue au nord-est.
Le témoin précise qu'il est brièvement entré dans sa maison pour saisir son téléphone et filmer l'objet, ce qui lui a pris environ 4 à 5 secondes. Il indique également avoir perçu, en fin d’observation, pendant quelques secondes, un bruit ressemblant à un grondement d'avion de ligne (« le grondement habituel que font les gros avions de lignes quand on les entend au loin »), en précisant, toutefois, ignorer si cela a un rapport avec le PAN.
La consistance* de ce cas est moyenne, avec un témoin unique ayant tenté de filmer le PAN, la vidéo prise étant peu exploitable. Toutefois, les données fournies dans le questionnaire restent assez complètes.
*selon les critères du GEIPAN, la consistance est la quantité d’informations considérées comme fiables et objectivées, recueillies pour un témoignage.
Le témoin indique avoir d'abord pensé qu'il s'agissait d'un avion, mais l'étrangeté de l'observation réside dans le clignotement de l'objet, qui l'a intrigué. Il précise : « Les avions de ligne clignotent en rouge et blanc, et ne se déplacent pas aussi rapidement lorsqu'ils sont en altitude. » Ce contraste avec ses connaissances des caractéristiques des avions a renforcé le caractère inhabituel de l'observation. Résidant dans une zone survolée par un couloir aérien militaire, le témoin est habitué aux passages d'avions de chasse, qui évoluent généralement à faible altitude, directement au-dessus de sa maison. Il précise : « Je connais bien le bruit de ces avions, et ils passent très vite, beaucoup plus rapidement que ce que j'ai observé. ».
L’hypothèse que nous avons explorée est celle de l’observation d’une patrouille de 4 avions militaires Rafale, dont la présence est attestée par le CNOA (Centre National des Opérations Aériennes) et les tracés radar verts qui sont visibles dans la carte de restitution, pour un déplacement du sud-ouest vers le nord-est (voir le document Carte CNOA).
Les autres éléments suivants sont par ailleurs concordants :
- Clignotement blanc régulier, conforme à celui des feux anticollisions,
- Audition par le témoin d’un bruit assimilable à celui d’avions,
- Présence effective dans la tranche horaire d’observation et dans les azimuts d’observation rapportés par le témoin (du sud-est au nord-est) des 4 Rafales, passant au plus proche à environ 5,5 km de distance du témoin,
- Durée d’observation très courte, les avions mettant environ 30 secondes pour passer du sud-ouest au nord-est du témoin, à une vitesse mesurée sur la carte CNOA d’environ 970 km/h.
Signalons par ailleurs que l’orientation du déplacement de ces avions, vers le nord-est, en s’éloignant du témoin, est conforme à la variation d’élévation du PAN, qui passe de 30° à 45/60° à la fin.
Ces avions sont tout à fait capables de voler, par exemple pour des raisons de furtivité pouvant être liées à un exercice, avec un minimum de feux allumés, ce qui explique l’absence de feux anticollision rouge clignotant, qui sont par ailleurs allumés lorsque ces avions sont au sol ou à proximité. Les feux de position classiques de couleur verte, rouge et blanche ont également très bien pu ne pas être allumés par les pilotes ou alors être masqués par la forte luminosité des feux anticollision et par la distance séparant le témoin de ces avions, qui évoluaient à une altitude d’environ 33000 pieds (10 km d’altitude). Cette altitude élevée explique également le bruit plus faible et l’impression de moindre vitesse relevés par le témoin en comparaison à de précédentes observations d’avions de chasse.
Classification en A, observation de 4 avions de chasse.
La consistance* de ce cas est moyenne, avec un témoin unique ayant tenté de filmer le PAN, la vidéo prise étant peu exploitable. Toutefois, les données fournies dans le questionnaire restent assez complètes.
*selon les critères du GEIPAN, la consistance est la quantité d’informations considérées comme fiables et objectivées, recueillies pour un témoignage.
Le témoin indique avoir d'abord pensé qu'il s'agissait d'un avion, mais l'étrangeté de l'observation réside dans le clignotement de l'objet, qui l'a intrigué. Il précise : « Les avions de ligne clignotent en rouge et blanc, et ne se déplacent pas aussi rapidement lorsqu'ils sont en altitude. » Ce contraste avec ses connaissances des caractéristiques des avions a renforcé le caractère inhabituel de l'observation. Résidant dans une zone survolée par un couloir aérien militaire, le témoin est habitué aux passages d'avions de chasse, qui évoluent généralement à faible altitude, directement au-dessus de sa maison. Il précise : « Je connais bien le bruit de ces avions, et ils passent très vite, beaucoup plus rapidement que ce que j'ai observé. ».
L’hypothèse que nous avons explorée est celle de l’observation d’une patrouille de 4 avions militaires Rafale, dont la présence est attestée par le CNOA (Centre National des Opérations Aériennes) et les tracés radar verts qui sont visibles dans la carte de restitution, pour un déplacement du sud-ouest vers le nord-est (voir le document Carte CNOA).
Les autres éléments suivants sont par ailleurs concordants :
- Clignotement blanc régulier, conforme à celui des feux anticollisions,
- Audition par le témoin d’un bruit assimilable à celui d’avions,
- Présence effective dans la tranche horaire d’observation et dans les azimuts d’observation rapportés par le témoin (du sud-est au nord-est) des 4 Rafales, passant au plus proche à environ 5,5 km de distance du témoin,
- Durée d’observation très courte, les avions mettant environ 30 secondes pour passer du sud-ouest au nord-est du témoin, à une vitesse mesurée sur la carte CNOA d’environ 970 km/h.
Signalons par ailleurs que l’orientation du déplacement de ces avions, vers le nord-est, en s’éloignant du témoin, est conforme à la variation d’élévation du PAN, qui passe de 30° à 45/60° à la fin.
Ces avions sont tout à fait capables de voler, par exemple pour des raisons de furtivité pouvant être liées à un exercice, avec un minimum de feux allumés, ce qui explique l’absence de feux anticollision rouge clignotant, qui sont par ailleurs allumés lorsque ces avions sont au sol ou à proximité. Les feux de position classiques de couleur verte, rouge et blanche ont également très bien pu ne pas être allumés par les pilotes ou alors être masqués par la forte luminosité des feux anticollision et par la distance séparant le témoin de ces avions, qui évoluaient à une altitude d’environ 33000 pieds (10 km d’altitude). Cette altitude élevée explique également le bruit plus faible et l’impression de moindre vitesse relevés par le témoin en comparaison à de précédentes observations d’avions de chasse.
Classification en A, observation de 4 avions de chasse.