FLORENSAC (34) 30.09.2019
Résumé
Éblouissement par une lumière puis observation du lent passage silencieux d'un objet cylindrique avec des lumières sur le côté : observation probable dans des circonstances défavorables d’un avion militaire de transport, de type Hercules C-130.
Description
Le 30 septembre 2019 à 20h un témoin voit un éclair et pense à un orage mais aucun nuage n'est en vue. Soudain une lumière très puissante surgit qui contraint le témoin a fermer les yeux. Lorsque le témoin rouvre ses yeux, un objet de forme cylindrique est vu en train d'effectuer une courbe avant d'être caché par les arbres. Ce PAN cylindrique de couleur métallisée a des lumières sur le coté mais le témoin ne voit pas d'ailes et n'entend pas de bruit. Aucun autre témoignage ne sera recueilli sur ce phénomène.
Le PAN est probablement un avion militaire de transport, type Hercules C-130, observé par le témoin dans des conditions particulières (voir le compte rendu d'enquête).
Cette conclusion s’appuie sur les éléments suivants :
- l’éclair observé en premier lieu par le témoin s’apparente à un flash émis par un feu anticollision. Le témoin ayant de suite détourné son regard pensant avoir affaire à un orage et en recherchant l’origine, n’a pas pu observer les flashs suivants. Lorsque son regard se porte de nouveau dans la direction initiale, il est de suite ébloui par une forte lumière l’empêchant de nouveau de distinguer d’autres flashs.
- cette forte lumière est probablement celle émise par un ou des feu(x) d’atterrissage de l’avion, dirigé(s) dans la direction du témoin, qui la compare au soleil (couleur identique à celle, jaune pâle, desdits feux). Le témoin évoque la présence de « lampes » sur le côté du PAN, sans en préciser toutefois ni le nombre, ni la couleur, ni l’éventuel clignotement. Il pourrait s’agir de feux de navigation.
- l’éblouissement du témoin est tel qu’il ferme les yeux, ne pouvant observer la suite de l’évolution du PAN qui, selon lui, passe au-dessus de la maison, ce qui ne peut par conséquent formellement être confirmé. Cet éblouissement provoque en outre un phénomène de persistance rétinienne ; ajouté aux conditions d’observation (pendant le crépuscule), à l’éloignement et à la faible élévation angulaire de l’avion, le témoin, lorsqu’il le revoit plus loin vers l’Ouest, ne peut observer ses ailes (ni d’autres détails) et ne distingue qu’une forme cylindrique, les ailes se trouvant visuellement dans un même plan que la carlingue, ce qui constitue la principale étrangeté perçue par le témoin.
- le déplacement est lent, et s’effectue selon une large courbe, tout à fait conforme à ce que peut réaliser un tel avion volant à basse altitude.
- le témoin se trouve non loin (environ 120 km) de la base aérienne d’Istres, qui accueille de tels avions militaires.
- l’autre étrangeté est l’absence de bruit perçue par le témoin. Cette absence est à relativiser, car bien que le vent soit porteur, il est très faible. Par ailleurs, la distance séparant l’avion du témoin peut être suffisante pour que le bruit ne soit pas perçu. Nous pouvons toutefois nous demander pourquoi le témoin, puisque l’avion semble voler bas, n’a pas entendu de bruit au moment où il est passé au-dessus de sa maison. Ce dernier point n’est pas formellement confirmé, le témoin ayant fermé les yeux dès le début de l’observation, ébloui par la forte lumière. Il n’a donc pas pu voir l’avion passer au-dessus de sa maison, lequel a, en réalité, très bien pu passer plus loin. Nous n’avons toutefois pas pu de manière formelle déterminer la présence d’un Hercules C-130 dans la zone au moment de l’observation.
Le GEIPAN classe le cas en «B» : observation probable dans des circonstances défavorables d’un avion militaire de transport, de type Hercules C-130.
Le PAN est probablement un avion militaire de transport, type Hercules C-130, observé par le témoin dans des conditions particulières (voir le compte rendu d'enquête).
Cette conclusion s’appuie sur les éléments suivants :
- l’éclair observé en premier lieu par le témoin s’apparente à un flash émis par un feu anticollision. Le témoin ayant de suite détourné son regard pensant avoir affaire à un orage et en recherchant l’origine, n’a pas pu observer les flashs suivants. Lorsque son regard se porte de nouveau dans la direction initiale, il est de suite ébloui par une forte lumière l’empêchant de nouveau de distinguer d’autres flashs.
- cette forte lumière est probablement celle émise par un ou des feu(x) d’atterrissage de l’avion, dirigé(s) dans la direction du témoin, qui la compare au soleil (couleur identique à celle, jaune pâle, desdits feux). Le témoin évoque la présence de « lampes » sur le côté du PAN, sans en préciser toutefois ni le nombre, ni la couleur, ni l’éventuel clignotement. Il pourrait s’agir de feux de navigation.
- l’éblouissement du témoin est tel qu’il ferme les yeux, ne pouvant observer la suite de l’évolution du PAN qui, selon lui, passe au-dessus de la maison, ce qui ne peut par conséquent formellement être confirmé. Cet éblouissement provoque en outre un phénomène de persistance rétinienne ; ajouté aux conditions d’observation (pendant le crépuscule), à l’éloignement et à la faible élévation angulaire de l’avion, le témoin, lorsqu’il le revoit plus loin vers l’Ouest, ne peut observer ses ailes (ni d’autres détails) et ne distingue qu’une forme cylindrique, les ailes se trouvant visuellement dans un même plan que la carlingue, ce qui constitue la principale étrangeté perçue par le témoin.
- le déplacement est lent, et s’effectue selon une large courbe, tout à fait conforme à ce que peut réaliser un tel avion volant à basse altitude.
- le témoin se trouve non loin (environ 120 km) de la base aérienne d’Istres, qui accueille de tels avions militaires.
- l’autre étrangeté est l’absence de bruit perçue par le témoin. Cette absence est à relativiser, car bien que le vent soit porteur, il est très faible. Par ailleurs, la distance séparant l’avion du témoin peut être suffisante pour que le bruit ne soit pas perçu. Nous pouvons toutefois nous demander pourquoi le témoin, puisque l’avion semble voler bas, n’a pas entendu de bruit au moment où il est passé au-dessus de sa maison. Ce dernier point n’est pas formellement confirmé, le témoin ayant fermé les yeux dès le début de l’observation, ébloui par la forte lumière. Il n’a donc pas pu voir l’avion passer au-dessus de sa maison, lequel a, en réalité, très bien pu passer plus loin. Nous n’avons toutefois pas pu de manière formelle déterminer la présence d’un Hercules C-130 dans la zone au moment de l’observation.
Le GEIPAN classe le cas en «B» : observation probable dans des circonstances défavorables d’un avion militaire de transport, de type Hercules C-130.