DREUX (28) 31.05.2018 TI1
Résumé
Objet très lumineux en déplacement rapide filmé avec un téléphone portable : artefact photographique.
Description
Le 31 mai 2018 à 22h une adolescente est intriguée par la couleur très jaune du ciel orageux et filme le ciel avec son téléphone portable depuis le balcon. Quelques minutes plus tard, elle dit à sa mère avoir filmé "un truc bizarre". Sa maman témoigne pour elle de son observation. Aucun autre témoignage n'est recueilli.
Il s’agit d’un cas d’étrangeté créée par l’appareil photo/vidéo et donc non vue des yeux du témoin.
Le GEIPAN ne traite plus ces cas afin de consacrer ses ressources aux étrangetés vues dans le ciel et non sur celles créées par les appareils ou les éléments à proximité immédiate de l’appareil (ex insectes, reflets). Quand nous avons un fort doute, nous envoyons un message standard (voir dans document d'analyse GEIPAN) et le témoin nous précise en général ce qu’il en est et nous pouvons soit clore, soit traiter utilement l’étrangeté réellement vue, et, là, la photo/vidéo est bien sûr très utile.
Le présent cas a pourtant été étudié et publié, car il illustre bien la difficulté de traiter le témoignage d’un enfant établi en interaction ou relayé par ses parents. En effet, ce type de témoignage n’est pas isolé et nous avons du mal quelquefois à obtenir la vigilance ou l’esprit critique des parents suite à nos questions ou demandes de précisions. On sait bien qu'un parent n’est pas toujours le mieux placé pour une analyse critique des déclarations de son enfant !
En l’occurrence ici :
- le parent du témoin mineur en réponse à notre message standard de probable étrangeté photo/vidéo, a assuré que son enfant a d’abord vu de ses yeux et filmé ensuite. Nous avons objecté la très forte difficulté pour un PAN aussi rapide, de le détecter à l’œil et d'enclencher la vidéo et le parent a répondu que son enfant a filmé en regardant directement le ciel et en faisant tourner l’appareil dans sa main ;
- la manière peu usuelle de filmer, la description changeante d'une condition d'observation qui reste en contradiction avec celle relatée dans le témoignage initial où l'enfant alerte ses parents parce qu'il a FILME (il ne dit pas VU) un truc bizarre sont autant d'éléments accréditant nos doutes quant à la réalité de la vision de l'étrangeté par les yeux ;
- le parent a continué à réfuter notre avis et à assurer que l'étrangeté avait été vue, tout en trouvant expéditive la manière de classer le cas par le GEIPAN.
Nous ne sommes pas en mesure de publier le témoignage (le questionnaire et les échanges mail au-delà de la première réponse standard du GEIPAN) car le parent a refusé.
Nous avons mené une analyse complète. Nous le faisons quand l’argumentation du témoin (sur le caractère vraiment visuel de l’observation) est forte, ici, nous l’avons fait pour une raison illustrative comme précisé ci-avant. Et une fois de plus, cela a confirmé notre expérience et notre besoin de vigilance avec les étrangetés en connexion avec des photos et vidéos.
Nous avons fait plusieurs captures de la vidéo (voir document joint : 4 instants 922, 2050, 2707). Grâce à l'outil spécifique IPACO, on montre qu'à chaque fois le point lumineux « étrange » est en symétrie (par rapport au centre de l’image) du soleil. Il s’agit bien d’un effet classique de reflet optique : une lumière très forte (ici le soleil) est dupliquée (bien sûr amoindrie) par l’objectif en symétrie du centre optique de l’objectif, ce dernier étant en principe confondu avec celui de l’image (ou pas loin, ce qui explique le petit décalage). Bien sûr quand la visée est en balayage, ce reflet balaie deux fois plus vite.
Nous confirmons qu'il s'agit d'une étrangeté perçue sans observation visuelle directe mais sur un écran d'appareil, et que cette étrangeté résulte d'un artefact photographique. Il est possible que l'enfant ait vu une étrangeté de ses propres yeux mais ce n'est certainement pas ce qui a fait l'objet du témoignage et ce qui est repéré sur la vidéo.
En conclusion le GEIPAN classe le cas en A : artefact photographique.
Il s’agit d’un cas d’étrangeté créée par l’appareil photo/vidéo et donc non vue des yeux du témoin.
Le GEIPAN ne traite plus ces cas afin de consacrer ses ressources aux étrangetés vues dans le ciel et non sur celles créées par les appareils ou les éléments à proximité immédiate de l’appareil (ex insectes, reflets). Quand nous avons un fort doute, nous envoyons un message standard (voir dans document d'analyse GEIPAN) et le témoin nous précise en général ce qu’il en est et nous pouvons soit clore, soit traiter utilement l’étrangeté réellement vue, et, là, la photo/vidéo est bien sûr très utile.
Le présent cas a pourtant été étudié et publié, car il illustre bien la difficulté de traiter le témoignage d’un enfant établi en interaction ou relayé par ses parents. En effet, ce type de témoignage n’est pas isolé et nous avons du mal quelquefois à obtenir la vigilance ou l’esprit critique des parents suite à nos questions ou demandes de précisions. On sait bien qu'un parent n’est pas toujours le mieux placé pour une analyse critique des déclarations de son enfant !
En l’occurrence ici :
- le parent du témoin mineur en réponse à notre message standard de probable étrangeté photo/vidéo, a assuré que son enfant a d’abord vu de ses yeux et filmé ensuite. Nous avons objecté la très forte difficulté pour un PAN aussi rapide, de le détecter à l’œil et d'enclencher la vidéo et le parent a répondu que son enfant a filmé en regardant directement le ciel et en faisant tourner l’appareil dans sa main ;
- la manière peu usuelle de filmer, la description changeante d'une condition d'observation qui reste en contradiction avec celle relatée dans le témoignage initial où l'enfant alerte ses parents parce qu'il a FILME (il ne dit pas VU) un truc bizarre sont autant d'éléments accréditant nos doutes quant à la réalité de la vision de l'étrangeté par les yeux ;
- le parent a continué à réfuter notre avis et à assurer que l'étrangeté avait été vue, tout en trouvant expéditive la manière de classer le cas par le GEIPAN.
Nous ne sommes pas en mesure de publier le témoignage (le questionnaire et les échanges mail au-delà de la première réponse standard du GEIPAN) car le parent a refusé.
Nous avons mené une analyse complète. Nous le faisons quand l’argumentation du témoin (sur le caractère vraiment visuel de l’observation) est forte, ici, nous l’avons fait pour une raison illustrative comme précisé ci-avant. Et une fois de plus, cela a confirmé notre expérience et notre besoin de vigilance avec les étrangetés en connexion avec des photos et vidéos.
Nous avons fait plusieurs captures de la vidéo (voir document joint : 4 instants 922, 2050, 2707). Grâce à l'outil spécifique IPACO, on montre qu'à chaque fois le point lumineux « étrange » est en symétrie (par rapport au centre de l’image) du soleil. Il s’agit bien d’un effet classique de reflet optique : une lumière très forte (ici le soleil) est dupliquée (bien sûr amoindrie) par l’objectif en symétrie du centre optique de l’objectif, ce dernier étant en principe confondu avec celui de l’image (ou pas loin, ce qui explique le petit décalage). Bien sûr quand la visée est en balayage, ce reflet balaie deux fois plus vite.
Nous confirmons qu'il s'agit d'une étrangeté perçue sans observation visuelle directe mais sur un écran d'appareil, et que cette étrangeté résulte d'un artefact photographique. Il est possible que l'enfant ait vu une étrangeté de ses propres yeux mais ce n'est certainement pas ce qui a fait l'objet du témoignage et ce qui est repéré sur la vidéo.
En conclusion le GEIPAN classe le cas en A : artefact photographique.