MULHOUSE (68) 18.12.2015
Résumé
Observation des évolutions silencieuses d'une lumière fuchsia fluo dans le ciel nocturne : observation probable d’un drone de loisir.
Description
Témoignage en 2017 d'une observation faite le 18 décembre 2015 aux environs de 19h45 -20h. Le témoin rapporte les évolutions (déplacement rectiligne, arrêt, et reprise du déplacement) d'une lumière fuchsia fluo dans le ciel du proche centre-ville de Mulhouse (68). Aucun bruit particulier n'est entendu. Aucune forme n'est distinguée. Le témoin perd de vue le phénomène qui se trouve caché par les toits environnants.Un seul témoignage est recueilli.
La consistance est correcte, avec une bonne description par le témoin de l’observation et une photographie la reconstituant. Nous avons pu montrer (voir le compte rendu d'enquête) dans cette analyse que les témoins avaient probablement observés un drone de loisir, équipé d’une signalisation lumineuse, et utilisé dans des conditions non autorisées (de nuit et en agglomération).
Cette conclusion s’appuie sur les deux éléments principaux suivants :
- le comportement du PAN, avec une trajectoire rectiligne et un arrêt net, suivi d’un redémarrage instantané à la vitesse initiale est typique de celui des drones. La distance d’observation ainsi que la faible inertie de ces appareils empêchent les témoins de distinguer d’éventuels petits mouvements parasites du drone, qui aurait pu se produire lors de son arrêt et de son redémarrage.
- la couleur observée, fuchsia, est fantaisiste et ne se conforme pas du tout à celles habituellement utilisées en navigation aérienne. Ce type d’utilisation de couleurs fantaisistes est typique de la « customisation » de drones pouvant être effectuée par certains propriétaires.
Par ailleurs, le bruit n’a pas pu être entendu par les témoins, à la fois en raison de la distance les séparant du drone, du bruit modéré émis par les moteurs de ce type d’engin, du vent non porteur et du bruit ambiant de circulation.
Egalement en raison de la distance d’observation, mais aussi à cause de ses dimensions réduites, la forme du drone n’a pas pu être observée, seule sa lumière l’étant.
Nous pouvons noter que bien que le propriétaire de ce drone ait équipé son engin d’une signalisation lumineuse, il ne respecte ni l’interdiction de faire voler son drone de nuit, ni celle de l’utiliser au-dessus d’une agglomération.
Certains propriétaires de drones, en plus de ne pas respecter la réglementation, prennent des risques parfois inconsidérés (possibilités de dommages matériels, voire corporels), inconscients du danger.
Le GEIPAN classe le cas en « B » : observation probable d’un drone de loisir.
La consistance est correcte, avec une bonne description par le témoin de l’observation et une photographie la reconstituant. Nous avons pu montrer (voir le compte rendu d'enquête) dans cette analyse que les témoins avaient probablement observés un drone de loisir, équipé d’une signalisation lumineuse, et utilisé dans des conditions non autorisées (de nuit et en agglomération).
Cette conclusion s’appuie sur les deux éléments principaux suivants :
- le comportement du PAN, avec une trajectoire rectiligne et un arrêt net, suivi d’un redémarrage instantané à la vitesse initiale est typique de celui des drones. La distance d’observation ainsi que la faible inertie de ces appareils empêchent les témoins de distinguer d’éventuels petits mouvements parasites du drone, qui aurait pu se produire lors de son arrêt et de son redémarrage.
- la couleur observée, fuchsia, est fantaisiste et ne se conforme pas du tout à celles habituellement utilisées en navigation aérienne. Ce type d’utilisation de couleurs fantaisistes est typique de la « customisation » de drones pouvant être effectuée par certains propriétaires.
Par ailleurs, le bruit n’a pas pu être entendu par les témoins, à la fois en raison de la distance les séparant du drone, du bruit modéré émis par les moteurs de ce type d’engin, du vent non porteur et du bruit ambiant de circulation.
Egalement en raison de la distance d’observation, mais aussi à cause de ses dimensions réduites, la forme du drone n’a pas pu être observée, seule sa lumière l’étant.
Nous pouvons noter que bien que le propriétaire de ce drone ait équipé son engin d’une signalisation lumineuse, il ne respecte ni l’interdiction de faire voler son drone de nuit, ni celle de l’utiliser au-dessus d’une agglomération.
Certains propriétaires de drones, en plus de ne pas respecter la réglementation, prennent des risques parfois inconsidérés (possibilités de dommages matériels, voire corporels), inconscients du danger.
Le GEIPAN classe le cas en « B » : observation probable d’un drone de loisir.