LOUDEAC (22) 10.03.2015
Résumé
Courte observation par un témoin en scooter d'une forme ovale avec des lumières de couleurs différentes : manque d'informations fiables.
Description
Le 10 mars 2015 à 4h30 du matin, un témoin roule en scooter sur une petite route de campagne. Il aperçoit à travers les arbres et au-dessus des champs des lumières qu'il prend pour des lumières d'éoliennes. En s'approchant, il distingue ensuite durant 4 à 5 secondes un objet ovale noir avec des lumières colorées alternant entre jaune, orange, vert, bleu et rouge. L'objet semble statique au-dessus d'une mangeoire à bétail. Lorsque le témoin arrive à la fin de l'allée d'arbres et face à l'objet, celui-ci disparaît instantanément. Aucun bruit, aucune fumée et aucune odeur ne sont remarqués. Un seul témoignage est recueilli.
Plusieurs hypothèses ont été envisagées pour tenter d’expliquer cette forme ovale avec des lumières multicolores : des éoliennes présentes à 2km, un drone (pratique présente dans le village), ou un modèle d’aéromodélisme (existence d’un club à quelques kilomètres de là). Aucune de ces hypothèses ne peut être retenue (voir le compte rendu d'enquête).
La consistance est correcte en terme de niveau d’information. En revanche, elle est faible sur le plan de la fiabilité que l’on peut attribuer au témoignage :
- en effet, ce qui interpelle est la forte coïncidence entre ce témoignage de T1 (18 ans) et celui des deux petits frères et sœurs (12 et 7 ans) pour une autre observation faite 6 semaines plus tôt dans la même commune. Voir le cas LOUDEAC (22) 31.01.2015. Les points communs sont : l’ovale noir, les lumières jaunes, bleues, vertes et rouges, les dimensions et en particulier les dessins détaillés extrêmement proches ;
- l’enquête GEIPAN avait alors conclu à une probable méprise avec le drone d’un voisin, dès lors que ce voisin utilisait un drone avec des diodes multicolores et reconnaissait que l’observation était probablement de son fait. S’il avait pu confirmer la date et le lieu de vol, le cas aurait été classé A et non B ;
- ici, l’hypothèse de drone se heurte à 2 obstacles majeurs non présents pour l’observation précédente : proximité et grande taille angulaire, disparition instantanée ;
- la possibilité du drone en pleine nuit en rase campagne est suspecte, mais pas exclue car le pilote (voir rapport d’enquête du cas antérieur) pratique l’immersion (vol à distance hors visibilité). Si tel est le cas, notre témoin ne peut pas avoir perçu le drone selon une telle proximité et une telle disparition ;
- l’autre possibilité à prendre en compte est celle d’une contamination entre témoins au sein de la même famille. Lors de l’observation et de l’enquête sur place, le témoin n’est pas encore informé de la conclusion du cas antérieur. Il en connaît bien sûr les éléments décrits et dessinés par ses frères et sœurs et il sait qu’une enquête GEIPAN a déjà été menée sur place au sein de sa famille. Il peut ainsi s’être approprié la présence dans les lieux de ce phénomène mystérieux qui a motivé le déplacement de plusieurs des « experts » officiels et nationaux (GEIPAN) et être passé dans un état de vigilance forte. Ceci au point d’attribuer (consciemment ou non) les traits de ce phénomène à toute autre étrangeté rencontrée, que celle-ci soit anecdotique (et fusse passée inaperçue sans ce contexte d’éveil) ou qu’elle soit réelle et même forte ;
- sans qu’il soit possible d’apporter des éléments dans un sens ou dans un autre, on ne peut exclure l’extrême de la contamination consciente, à savoir le canular : Le témoin n’aurait alors rien vu d’étrange mais voudrait avoir aussi son observation et son enquête, comme ses frères et sœurs.
Pour expliquer une telle coïncidence, il n’y a pas d’autres possibilités que le retour effectif du drone avec de grosses erreurs de témoignages ou la contamination (inconsciente ou non) par l’observation précédente. Dans les deux cas, cela met en évidence un manque de fiabilité du témoignage, sans qu’on puisse le mettre en discrédit du témoin qui est jeune (18 ans) et a pu être placé, lui individuellement ou collectivement avec sa famille, dans un sentiment d’inquiétude et de vigilance exacerbée suite à l’observation précédente toujours inexpliquée.
Au final, on ne dispose d’aucune hypothèse pouvant expliquer cette observation, mais la consistance est trop faible pour pouvoir donner un caractère inexpliqué.
Le GEIPAN classe le cas en C : manque d’informations fiables.
Plusieurs hypothèses ont été envisagées pour tenter d’expliquer cette forme ovale avec des lumières multicolores : des éoliennes présentes à 2km, un drone (pratique présente dans le village), ou un modèle d’aéromodélisme (existence d’un club à quelques kilomètres de là). Aucune de ces hypothèses ne peut être retenue (voir le compte rendu d'enquête).
La consistance est correcte en terme de niveau d’information. En revanche, elle est faible sur le plan de la fiabilité que l’on peut attribuer au témoignage :
- en effet, ce qui interpelle est la forte coïncidence entre ce témoignage de T1 (18 ans) et celui des deux petits frères et sœurs (12 et 7 ans) pour une autre observation faite 6 semaines plus tôt dans la même commune. Voir le cas LOUDEAC (22) 31.01.2015. Les points communs sont : l’ovale noir, les lumières jaunes, bleues, vertes et rouges, les dimensions et en particulier les dessins détaillés extrêmement proches ;
- l’enquête GEIPAN avait alors conclu à une probable méprise avec le drone d’un voisin, dès lors que ce voisin utilisait un drone avec des diodes multicolores et reconnaissait que l’observation était probablement de son fait. S’il avait pu confirmer la date et le lieu de vol, le cas aurait été classé A et non B ;
- ici, l’hypothèse de drone se heurte à 2 obstacles majeurs non présents pour l’observation précédente : proximité et grande taille angulaire, disparition instantanée ;
- la possibilité du drone en pleine nuit en rase campagne est suspecte, mais pas exclue car le pilote (voir rapport d’enquête du cas antérieur) pratique l’immersion (vol à distance hors visibilité). Si tel est le cas, notre témoin ne peut pas avoir perçu le drone selon une telle proximité et une telle disparition ;
- l’autre possibilité à prendre en compte est celle d’une contamination entre témoins au sein de la même famille. Lors de l’observation et de l’enquête sur place, le témoin n’est pas encore informé de la conclusion du cas antérieur. Il en connaît bien sûr les éléments décrits et dessinés par ses frères et sœurs et il sait qu’une enquête GEIPAN a déjà été menée sur place au sein de sa famille. Il peut ainsi s’être approprié la présence dans les lieux de ce phénomène mystérieux qui a motivé le déplacement de plusieurs des « experts » officiels et nationaux (GEIPAN) et être passé dans un état de vigilance forte. Ceci au point d’attribuer (consciemment ou non) les traits de ce phénomène à toute autre étrangeté rencontrée, que celle-ci soit anecdotique (et fusse passée inaperçue sans ce contexte d’éveil) ou qu’elle soit réelle et même forte ;
- sans qu’il soit possible d’apporter des éléments dans un sens ou dans un autre, on ne peut exclure l’extrême de la contamination consciente, à savoir le canular : Le témoin n’aurait alors rien vu d’étrange mais voudrait avoir aussi son observation et son enquête, comme ses frères et sœurs.
Pour expliquer une telle coïncidence, il n’y a pas d’autres possibilités que le retour effectif du drone avec de grosses erreurs de témoignages ou la contamination (inconsciente ou non) par l’observation précédente. Dans les deux cas, cela met en évidence un manque de fiabilité du témoignage, sans qu’on puisse le mettre en discrédit du témoin qui est jeune (18 ans) et a pu être placé, lui individuellement ou collectivement avec sa famille, dans un sentiment d’inquiétude et de vigilance exacerbée suite à l’observation précédente toujours inexpliquée.
Au final, on ne dispose d’aucune hypothèse pouvant expliquer cette observation, mais la consistance est trop faible pour pouvoir donner un caractère inexpliqué.
Le GEIPAN classe le cas en C : manque d’informations fiables.