FITOU (11) 13.10.2012

Résumé
Observations succesives de déplacement de phénomènes lumineux de couleur dans le ciel nocturne : manque d'information.
Description
Le 13 octobre 2012 aux environs de 2h05 du matin, un témoin observe dans un laps de temps très court (8 à 10 secondes), vers l’ouest, « une bonne dizaine » d'objets ayant l’apparence d’étoiles filantes de couleurs bleue pâle, très peu lumineuses et suivant une trajectoire courte en se croisant « dans toutes les directions » et en s’éteignant rapidement. Ces PANs se trouvent à une hauteur estimée à « 4 ou 5 doigts au-dessus des collines et toits du village ».
Immédiatement après le témoin fait une deuxieme observation, au zénith et pendant 15 à 20 secondes il observe un point lumineux rouge qui se déplace comme un satellite vers l’Ouest. Mais cet objet stoppe net pendant 3 ou 4 secondes pendant que sa luminosité croît rapidement, lui donnant un aspect sphérique entouré d’un halo lumineux rouge flou. Puis il se déplace ensuite en faisant une série de zigzags très rapides constitués de virages très nets et anguleux, sans à-coups ou accélérations/décélérations, pour finir par repartir sur sa trajectoire initiale, stopper une seconde fois, émettre une série de vibrations, puis stopper une troisième fois avant de disparaitre définitivement « au niveau des éoliennes » à une très grande vitesse. Aucun autre témoignage n'est recueilli.
La conclusion du compte rendu d'enquête (voir le document) indique que deux observations sont rapportées :
- les PANs observés dans un premier temps ont un comportement qui ne peut être assimilé à celui d’étoiles filantes.
- puis l'observation d’un autre PAN dont le comportement ne s’assimile à aucun objet manufacturé ou naturel connu.
- Rejet de l’hypothèse de spots laser en l’absence d’écran nuageux ou brumeux.
- Impossibilité d’expliquer la trajectoire en zigzag par un phénomène de perception micro-nystagmus.
Ce cas d’observation n’est pas explicable avec les éléments dont dispose l’enquête. C’est donc pour compléter ou préciser ces observations que le GEIPAN a demandé à rencontrer le témoin sur le lieu d’observation pour un entretien et une reconstitution. Même deux ans après, cette rencontre aurait pu être déterminante. Malgré plusieurs relances par téléphone, répondeur, SMS et mail, le témoin n'a pas été joignable pour une prise de rendez-vous. Une dernière tentative plus récente n'a pas abouti. Il n’a donc pas été possible de progresser en explication, ni même de consolider la consistance et la fiabilité du témoignage, lesquelles restent donc insuffisantes eu égard au niveau d’étrangeté des observations décrites dans le questionnaire. En conséquence, le GEIPAN classe le cas en C: informations insuffisantes.