TERNAY (41) 22.05.1981
Résumé
Observations par quatre témoins en voiture d'une masse ovale immobile avec des lumières de couleurs à basse altitude : observation probable d'un engin forestier.
Description
Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé TERNAY (41) 22.05.1981 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment (le cas est également connu sous le nom MONTOIRE (41) 1980).
Le 23 mai 1981 vers 23h40 quatre membres d'une famille sont en voiture sur le CD4 (commune de TERNAY (41). Ils aperçoivent (difficilement à cause du temps très nuageux) un phénomène fortement lumineux à basse altitude. Le conducteur s'arrête intrigué par le PAN situé maintenant près d'un bosquet. L'observation, qui dure une quinzaine de minutes, permet aux témoins de voir un objet de forme ovale, avec des lumières de plusieurs couleurs (blanc et bleu-vert) et par instant des lumières rouge-orange aux extrémités. L'objet, qui semble émettre des faisceaux de lumière, reste immobile. Aucun bruit n'est entendu. Le PAN disparaît derrière le bosquet. Le conducteur reprend sa route pour emprunter la départementale 116 en direction de SAINT-MARTIN-DES-BOIS (41) et déposer deux membres de la famille. Deux des quatre témoins reviennent ensuite sur les lieux par un autre itinéraire. Arrivés à hauteur du bosquet, un épais brouillard enveloppe soudain le bois. Les témoins font demi-tour. Un dernier coup d’œil en direction du bosquet leur permet de constater des petites lumières rouge orangé près du sol. Les témoins quittent les lieux pour rentrer chez eux. L’enquête qui aura lieu le lendemain matin ne relèvera aucune trace sur le sol et dans la végétation environnante.
Nous avons montré au fil de l’analyse (voir le compte-rendu d'enquête) que les témoins, placés dans des conditions d’observation défavorables (environnement nocturne très sombre), n’ont pas pu identifier un engin agricole, ou plus probablement un engin d’exploitation forestière, travaillant de nuit dans un champ ou dans un petit bois situé à environ 2km de distance de leur position.
Cette distance d’observation, couplée à l’impossibilité de distinguer la séparation ciel/terre dans ces conditions défavorables, ont fait penser aux témoins que le phénomène non identifié se trouvait dans le ciel, à basse altitude, alors que nous avons pu démontrer qu’il pouvait se trouver en fait au sol, dans une zone en pente présentant une élévation supérieure à celle où se trouvaient les témoins.
Nous avons donc exploré deux hypothèses, celles de l’engin agricole effectuant des travaux dans les champs et celle de l’engin forestier effectuant des travaux de coupe ou d’entretien de bois, de nuit.
Bien que les deux hypothèses permettent de rendre compte de l’aspect du PAN (fortes lumières en particulier), la seconde est privilégiée car elle en rend mieux compte surtout parce que dans l’axe de l’observation se trouvait un petit bois pour lequel une comparaison de photos aériennes prises en mai 1978 et en juillet 1981, montre que le bois a été coupé entre ces deux dates.
Il y a donc tout lieu de penser que l’exploitation de ce bois était déjà entamée à la date de l’observation.
Les diverses manœuvres de l’engin à l’origine de la confusion ont été observées en particulier par T1 qui précise : « par instant, une lumière se dégageait de chaque extrémité, couleur rouge orangé. De temps à autre, cette lumière brillante me semblait clignoter et cette remarque était vraisemblablement due aux différentes positions prises par cet objet ».
Au sujet des « clignotements » notés par plusieurs témoins, il est probable qu’ils s’agissent d’un effet causé par les lumières de l’engin se trouvant temporairement derrière des arbres ou des branches d’arbres, lors de ses déplacements.
Le point de repère clef de l’observation des témoins est un petit bosquet, le PAN peut apparaître comme mobile par rapport à ce bosquet et in fine disparaître derrière. Nous avons montré qu’il s’agit là d’une illusion de parallaxe : le bosquet est bien plus proche des témoins que le PAN, le véhicule des témoins change de position donc le PAN paraît se déplacer au regard du bosquet, jusqu’à disparaître derrière.
Le dernier point d’étrangeté apparente lié à la non observation du PAN lorsque T1 et T2 sont venus se placer sur le CD 116 derrière le bosquet et à la recherche du PAN s’explique avant tout par le fait que les témoins ont logiquement cherché derrière le bosquet sur leur droite et n’ont pas pensé à regarder à l’opposé à gauche en direction du sud.
Le GEIPAN classe le cas en « B » : observation probable d'un engin forestier effectuant des travaux d’entretien nocturnes dans un petit bois situé à environ 2km au sud des témoins.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé TERNAY (41) 22.05.1981 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment (le cas est également connu sous le nom MONTOIRE (41) 1980).
Le 23 mai 1981 vers 23h40 quatre membres d'une famille sont en voiture sur le CD4 (commune de TERNAY (41). Ils aperçoivent (difficilement à cause du temps très nuageux) un phénomène fortement lumineux à basse altitude. Le conducteur s'arrête intrigué par le PAN situé maintenant près d'un bosquet. L'observation, qui dure une quinzaine de minutes, permet aux témoins de voir un objet de forme ovale, avec des lumières de plusieurs couleurs (blanc et bleu-vert) et par instant des lumières rouge-orange aux extrémités. L'objet, qui semble émettre des faisceaux de lumière, reste immobile. Aucun bruit n'est entendu. Le PAN disparaît derrière le bosquet. Le conducteur reprend sa route pour emprunter la départementale 116 en direction de SAINT-MARTIN-DES-BOIS (41) et déposer deux membres de la famille. Deux des quatre témoins reviennent ensuite sur les lieux par un autre itinéraire. Arrivés à hauteur du bosquet, un épais brouillard enveloppe soudain le bois. Les témoins font demi-tour. Un dernier coup d’œil en direction du bosquet leur permet de constater des petites lumières rouge orangé près du sol. Les témoins quittent les lieux pour rentrer chez eux. L’enquête qui aura lieu le lendemain matin ne relèvera aucune trace sur le sol et dans la végétation environnante.
Nous avons montré au fil de l’analyse (voir le compte-rendu d'enquête) que les témoins, placés dans des conditions d’observation défavorables (environnement nocturne très sombre), n’ont pas pu identifier un engin agricole, ou plus probablement un engin d’exploitation forestière, travaillant de nuit dans un champ ou dans un petit bois situé à environ 2km de distance de leur position.
Cette distance d’observation, couplée à l’impossibilité de distinguer la séparation ciel/terre dans ces conditions défavorables, ont fait penser aux témoins que le phénomène non identifié se trouvait dans le ciel, à basse altitude, alors que nous avons pu démontrer qu’il pouvait se trouver en fait au sol, dans une zone en pente présentant une élévation supérieure à celle où se trouvaient les témoins.
Nous avons donc exploré deux hypothèses, celles de l’engin agricole effectuant des travaux dans les champs et celle de l’engin forestier effectuant des travaux de coupe ou d’entretien de bois, de nuit.
Bien que les deux hypothèses permettent de rendre compte de l’aspect du PAN (fortes lumières en particulier), la seconde est privilégiée car elle en rend mieux compte surtout parce que dans l’axe de l’observation se trouvait un petit bois pour lequel une comparaison de photos aériennes prises en mai 1978 et en juillet 1981, montre que le bois a été coupé entre ces deux dates.
Il y a donc tout lieu de penser que l’exploitation de ce bois était déjà entamée à la date de l’observation.
Les diverses manœuvres de l’engin à l’origine de la confusion ont été observées en particulier par T1 qui précise : « par instant, une lumière se dégageait de chaque extrémité, couleur rouge orangé. De temps à autre, cette lumière brillante me semblait clignoter et cette remarque était vraisemblablement due aux différentes positions prises par cet objet ».
Au sujet des « clignotements » notés par plusieurs témoins, il est probable qu’ils s’agissent d’un effet causé par les lumières de l’engin se trouvant temporairement derrière des arbres ou des branches d’arbres, lors de ses déplacements.
Le point de repère clef de l’observation des témoins est un petit bosquet, le PAN peut apparaître comme mobile par rapport à ce bosquet et in fine disparaître derrière. Nous avons montré qu’il s’agit là d’une illusion de parallaxe : le bosquet est bien plus proche des témoins que le PAN, le véhicule des témoins change de position donc le PAN paraît se déplacer au regard du bosquet, jusqu’à disparaître derrière.
Le dernier point d’étrangeté apparente lié à la non observation du PAN lorsque T1 et T2 sont venus se placer sur le CD 116 derrière le bosquet et à la recherche du PAN s’explique avant tout par le fait que les témoins ont logiquement cherché derrière le bosquet sur leur droite et n’ont pas pensé à regarder à l’opposé à gauche en direction du sud.
Le GEIPAN classe le cas en « B » : observation probable d'un engin forestier effectuant des travaux d’entretien nocturnes dans un petit bois situé à environ 2km au sud des témoins.