ATELIER CAIPAN AU CNES, 8-9 JUILLET 2014, CNES PARIS
Les objectifs de cet atelier CAIPAN
Dédié à l’étude des Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés (PAN), créé par le CNES (Centre national d’études spatiales) en son sein, le GEIPAN (Groupe d’Etude et d’Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés) a analysé des centaines de témoignages et de rapports d'OBSERVATION de PAN. Il est apparu que leur grande majorité représentait un matériau scientifiquement fragile : témoignages uniques ou en faible nombre, délai important entre l’observation et le témoignage, peu de photographies ou de faible qualité … Afin de progresser dans l’étude des origines probables de ces phénomènes, le GEIPAN a organisé cet atelier pour chercher d’abord comment consolider les informations disponibles autour des observations de ces PAN.
Les spécialistes présents
Pionnier en matière de PAN, le CNES a pu réunir pour la première fois des scientifiques de haut niveau (Jérémie Vaubaillon, Observatoire de Paris, Jacques Py, Professeur en psychologie, Thomas Rabeyron, maître de conférence en psychologie…), des représentants de la Gendarmerie nationale et de l’Armée de l’air, des spécialistes reconnus dans le domaine de l’ufologie (Richard Haines, Jacques Vallée, Bertrand Méheust, Ron Westrum…) et une centaine d’acteurs du monde ufologique mondial, en démontrant ainsi l’apport majeur de la multidisciplinarité pour analyser ce problème complexe. Pour ce travail de réflexion, le GEIPAN a invité les acteurs des associations ufologiques avec qui il entretient des relations suivies.Les participants se sont promis de consolider ces réflexions lors de rencontres ultérieures.
Compte rendu de l’atelier CAIPAN
Plusieurs axes d’amélioration ont été explorés au cours de l’atelier pour améliorer la qualité des données exploitables scientifiquement :Les techniques d’audition de témoin peuvent s’inspirer de celles utilisées par la gendarmerie et la police ou de celle qui est appliquée pour les témoins de foudre, un autre phénomène rare et perturbant les témoins. L’analyse de photos par des outils spécialisés permet d’en vérifier l’authenticité et de caractériser les objets observés. La mise en commun des bases de données de cas d’observation de PAN, issues de diverses sources, pourrait permettre des études généralistes ou spécialisées sur ces phénomènes, par les chercheurs en sciences exactes, en sciences sociales ou par les ufologues.Les observations de PAN peuvent être corrélées avec les données fournies par les systèmes de surveillance automatique: caméras de détection de bolides (chute de météorites) du réseau FRIPON ou caméras d’observation d’aurores boréales, système radar militaire de surveillance de l’air et de l’espace.Les recherches récentes en psychologie appliquée permettent dorénavant de tirer le meilleur du témoignage humain, d’une part en aidant le témoin a mieux exprimer ce qu’il a en mémoire, d’autre part en discernant dans le récit les informations les plus fiables.Le GEIPAN publie ci-après l’intégralité des documents présentés.