MADELEINE (LA) (59) 11.01.2020
Summary
Multiples observations dans la même nuit du déplacement dans le ciel d'une lumière blanche : méprise avec l’observation un laser (« skytracker ») sur les nuages.
Description
Le 11 janvier 2020, à partir de minuit trente minutes, un témoin constate, dans le ciel peu nuageux, un phénomène qui l'intrigue. Durant 40 minutes il assiste à l'apparition successive "d'une lumière blanche" ressemblant à un gros tube blanc, en mouvements rapides sur une trajectoire courbe. Le témoin ne voit pas au sol de faisceau laser et s'interroge sur le phénomène qui semble se produire au-dessus de la campagne de Verlinghem (59) ou de Prémesques (59). Le témoin fatigué rentre se coucher, il a filmé le PAN avec son téléphone portable. Un seul témoignage est recueilli.
De nombreux éléments restent cohérents avec l’hypothèse d’une confusion avec un laser (« skytracker ») utilisé dans la nuit de vendredi à samedi (cf : compte rendu d'enquête),sans doute, par la discothèque « Le Manoir », située sur la commune de Bailleul (59) :
- la forme allongée et l'aspect diffus du PAN demeurent typiques d’une tâche d’impact sur les nuages. Un effet de perspective est présent et produit cette forme allongée, le faisceau étant rond en sortie du projecteur.
- la couleur blanche, couramment utilisée par les projecteurs.
- le faisceau lui-même n’est pas visible ni à l’œil nu par le témoin ni sur la vidéo telle quelle. La visibilité horizontale étant très bonne, pas ou peu de particules, pouvant offrir un support à la lumière émise par le projecteur, étaient présentes en suspension dans l’atmosphère. Cependant, nous avons pu mettre en évidence dans la vidéo, après amélioration, la présence d’un tel faisceau, qui était donc bel et bien présent, mais trop éloigné et/ou insuffisamment lumineux pour être visible directement par le témoin et sur la vidéo telle quelle.
- les déplacements rapides, réguliers typiques d’un système automatisé. Certains passages ne sont pas visibles, le projecteur étant dirigé plus loin ou en-dehors de la base nuageuse, et certains plus près, comme au début de l’observation où le témoin décrit le PAN comme étant au-dessus de sa position.
- le jour de l’observation est favorable à l’hypothèse : le week-end est en effet propice à l’utilisation de tels projecteurs dans un cadre festif, comme par exemple à des fins publicitaires pour un événement particulier dans une discothèque.
- la portée des projecteurs de type « skytracker » peut atteindre, voire dépasser les 20 km, ce qui cadre bien avec l’hypothèse d’une utilisation par une discothèque justement située dans ces limites et dans l’axe de l’observation. Nous n’avons cependant pas pu avoir confirmation de l’utilisation effective d’un tel skytracker par la discothèque en question la nuit de l’observation.
Bien que l’enquêteur n’ait pu démontrer l’utilisation le soir de l’observation d’un tel projecteur, l’hypothèse explicative reste néanmoins très probable au vu des autres éléments testimoniaux.
Le GEIPAN classe le cas en A : très forte probabilité d’une méprise avec l’observation un laser (« skytracker ») sur les nuages.
De nombreux éléments restent cohérents avec l’hypothèse d’une confusion avec un laser (« skytracker ») utilisé dans la nuit de vendredi à samedi (cf : compte rendu d'enquête),sans doute, par la discothèque « Le Manoir », située sur la commune de Bailleul (59) :
- la forme allongée et l'aspect diffus du PAN demeurent typiques d’une tâche d’impact sur les nuages. Un effet de perspective est présent et produit cette forme allongée, le faisceau étant rond en sortie du projecteur.
- la couleur blanche, couramment utilisée par les projecteurs.
- le faisceau lui-même n’est pas visible ni à l’œil nu par le témoin ni sur la vidéo telle quelle. La visibilité horizontale étant très bonne, pas ou peu de particules, pouvant offrir un support à la lumière émise par le projecteur, étaient présentes en suspension dans l’atmosphère. Cependant, nous avons pu mettre en évidence dans la vidéo, après amélioration, la présence d’un tel faisceau, qui était donc bel et bien présent, mais trop éloigné et/ou insuffisamment lumineux pour être visible directement par le témoin et sur la vidéo telle quelle.
- les déplacements rapides, réguliers typiques d’un système automatisé. Certains passages ne sont pas visibles, le projecteur étant dirigé plus loin ou en-dehors de la base nuageuse, et certains plus près, comme au début de l’observation où le témoin décrit le PAN comme étant au-dessus de sa position.
- le jour de l’observation est favorable à l’hypothèse : le week-end est en effet propice à l’utilisation de tels projecteurs dans un cadre festif, comme par exemple à des fins publicitaires pour un événement particulier dans une discothèque.
- la portée des projecteurs de type « skytracker » peut atteindre, voire dépasser les 20 km, ce qui cadre bien avec l’hypothèse d’une utilisation par une discothèque justement située dans ces limites et dans l’axe de l’observation. Nous n’avons cependant pas pu avoir confirmation de l’utilisation effective d’un tel skytracker par la discothèque en question la nuit de l’observation.
Bien que l’enquêteur n’ait pu démontrer l’utilisation le soir de l’observation d’un tel projecteur, l’hypothèse explicative reste néanmoins très probable au vu des autres éléments testimoniaux.
Le GEIPAN classe le cas en A : très forte probabilité d’une méprise avec l’observation un laser (« skytracker ») sur les nuages.