EMERAINVILLE (77) 05.06.2017
Summary
Observation de 2 lumières projetées côte à côte suivies d'une "sorte" de fuselage cylindrique progressant vers l’Est à l’horizontal : observation probable d'avions.
Description
Le 5 juin 2017 (et non 2015 comme indiqué par erreur du témoin dans le texte libre) entre 11h58 et 12h03 un témoin observe dans le ciel dégagé un phénomène qui l'intrigue. Le témoin voit au Nord/Ouest à la hauteur moyenne, 2 lumières projetées côte à côte, comme 2 faisceaux de phares. Il distingue derrière ces deux phares une sorte de fuselage cylindrique, le tout progressant vers l’Est à l’horizontal. "L'espèce de vaisseau" progresse à vitesse d’avion à basse altitude, puis s’arrête une 1ère fois en vol semble stationnaire, puis monte en altitude pratiquement à la verticale. Un avion commercial à altitude moyenne provient du Nord-Est et semble couper la trajectoire initiale du "vaisseau". L’avion continue son cap, le "vaisseau" reprend son vol horizontal avec son cap d’origine; puis semble s’arrêter une 2ème fois, pour à nouveau monter en altitude quasiment verticalement, jusqu’à disparaître complètement de la vue du témoin. Le témoin pense avoir à faire à un vaisseau inconnu qui aurait été dérangé dans sa trajectoire par l'avion moyen courrier et demande au GEIPAN d’enquêter. Un seul témoignage est recueilli.
Comme l'indique le relevé de trafic aéronautique ci-joint, le témoin est situé dans une zone à forte activité (au moins à cette heure là) avec des avions à toutes tranches d'altitude, dont des avions de tourisme faisant des rotations à basse altitude. Dans ces conditions on ne voit pas où se situerait l'étrangeté dans la description faite par le témoin. Un avion à basse ou moyenne altitude est distinguable par ses phares (qui peuvent être allumés de jour aussi) et par sa carlingue. L'avion à basse altitude peut faire tout type de manœuvres (par exemple des manœuvres d'école) dont des réductions de vitesse, des changements de cap interprétables par le témoin en forte réductions de vitesse (dés lors que le cap passe de "transverse à la visée" à "le long de la visée") ainsi que des changements brusques d'altitude. La stationnarité ou la montée en altitude à la verticale peuvent difficilement être appréciées depuis le sol, d'ailleurs le témoin utilise les mots " il semble" ou "quasiment".
Dans ces conditions, le plus étrange dans tout ça est bien le scenario que se fait le témoin en imaginant que l'avion à basse altitude est un vaisseau inconnu qui modifie sa trajectoire pour échapper à la trajectoire (ou la vision ?) de l'avion commercial.
Dés lors qu'il est vérifié (ici l'analyse de contexte aéronautique suffit) que l'observation elle-même ne rapporte rien d’étrange, le GEIPAN ne consacre pas plus de ressource à explorer ou invalider les scenarii mis en place par le témoin pour interpréter ou expliquer une étrangeté qui n'a pas lieu d'être.
Notons, si cela était nécessaire, que l'observation est faite en plein jour, dans une zone urbanisée, et que donc une réelle étrangeté serait difficilement passée inaperçue du grand nombre de témoins potentiels au sol et.. en vol.
Notons enfin que le même témoin a fait un témoignage de même type deux mois plus tard (EMERAINVILLE (77) 04.08.2017).
En conséquence le GEIPAN classe le cas en A : avions.
Comme l'indique le relevé de trafic aéronautique ci-joint, le témoin est situé dans une zone à forte activité (au moins à cette heure là) avec des avions à toutes tranches d'altitude, dont des avions de tourisme faisant des rotations à basse altitude. Dans ces conditions on ne voit pas où se situerait l'étrangeté dans la description faite par le témoin. Un avion à basse ou moyenne altitude est distinguable par ses phares (qui peuvent être allumés de jour aussi) et par sa carlingue. L'avion à basse altitude peut faire tout type de manœuvres (par exemple des manœuvres d'école) dont des réductions de vitesse, des changements de cap interprétables par le témoin en forte réductions de vitesse (dés lors que le cap passe de "transverse à la visée" à "le long de la visée") ainsi que des changements brusques d'altitude. La stationnarité ou la montée en altitude à la verticale peuvent difficilement être appréciées depuis le sol, d'ailleurs le témoin utilise les mots " il semble" ou "quasiment".
Dans ces conditions, le plus étrange dans tout ça est bien le scenario que se fait le témoin en imaginant que l'avion à basse altitude est un vaisseau inconnu qui modifie sa trajectoire pour échapper à la trajectoire (ou la vision ?) de l'avion commercial.
Dés lors qu'il est vérifié (ici l'analyse de contexte aéronautique suffit) que l'observation elle-même ne rapporte rien d’étrange, le GEIPAN ne consacre pas plus de ressource à explorer ou invalider les scenarii mis en place par le témoin pour interpréter ou expliquer une étrangeté qui n'a pas lieu d'être.
Notons, si cela était nécessaire, que l'observation est faite en plein jour, dans une zone urbanisée, et que donc une réelle étrangeté serait difficilement passée inaperçue du grand nombre de témoins potentiels au sol et.. en vol.
Notons enfin que le même témoin a fait un témoignage de même type deux mois plus tard (EMERAINVILLE (77) 04.08.2017).
En conséquence le GEIPAN classe le cas en A : avions.