CROIX-VALMER (LA) (83) 21.01.2007

Résumé
Observation à postériori sur des photographies d'un point noir sans observation directe lors de la prise des photos : artefact photographique.
Description
Le 21 janvier 2007 un témoin lors d'une promenade en début d'après-midi prend plusieurs photographies. Lors du développement le témoin constate des points noirs qui se reproduisent au centre du soleil. Le témoin n'a rien vu d'anormal lors de la prise de vue. Suite à une émission TV en 2008, le témoin nous adresse le questionnaire et les photos.
Ce cas d'observation est l'exemple type d'une étrangeté issue de la la lecture d'une photo ou vidéo et non perçue par le témoin en temps réel de ses yeux.
Le GEIPAN ne traite plus ces témoignages car l’expérience montre que moyennant un travail parfois conséquent on arrive à trouver l'explication par des artefacts issus du fonctionnement de l'appareil, ces derniers étant de type variés et rendus plus fréquents en raison de l'usage désormais massif des smartphones.
Certains cas, comme celui-ci sont néanmoins traités et publiés à titre d'information.
Le présent cas est illustratif d'un phénomène de soleil noir. Cela se produit quand une caméra (ou un appareil photo) est braquée sur une scène comportant une source lumineuse très concentrée telle que le disque du soleil. (Remarque : on ne recommande pas de faire cela avec n'importe quelle caméra ou appareil photo numérique de façon prolongée car l’image du disque du soleil sur un capteur peut causer des dommages irréparables au capteur ainsi qu’à l’optique). Dans ces conditions, on pourrait s'attendre à ce que l'image résultante se trouve uniformément saturée et donc blanche dans l'image du disque du soleil ou tout autre objet brillant de la scène. Toutefois, certains capteurs (plutôt et en général de technologie CMOS) exposent en fait ces zones ultra-brillantes comme étant NOIRES, plutôt que saturées, comme le montre plus particulièrement les photo 78 et 82 du témoin. Le lien Rapport d'expertise IPACO donne une description plus précise du phénomène technologique.
En conséquence le GEIPAN classe le cas en A : artefact photographique.