Le témoin principal de cette observation (T1), observe au travers de la fenêtre de sa salle de bain, un PAN de couleur orange, de forme trapézoïdale, se déplaçant horizontalement. Intrigué, il sort et prévient sa compagne (T2). Ensemble, ils repèrent un second PAN de forme similaire, situé à une altitude supérieure dans le ciel. T1 capture ensuite une brève vidéo du PAN, d'une durée d'une seconde, avant de constater, avec T2, que les deux PAN s'éloignent vers le sud-est en prenant de l'altitude. Le témoin précise que les PAN, vus de plus loin, avaient une forme sphérique et faisaient de petits mouvements circulaires. Aucun bruit n’a par ailleurs été perçu par le témoin.
Selon les critères du GEIPAN, la consistance* du cas est bonne, avec deux témoins de l’observation, dont un qui adresse un questionnaire technique complété d'un croquis et d’une vidéo exploitable.
*La consistance est la quantité d’informations considérées comme fiables et objectivées, recueillies pour un témoignage.
Une seule hypothèse est explorée, celle de l’observation de lanternes célestes (voir le compte rendu d'enquête).
La description du phénomène (PAN) fournie par le témoin, incluant une couleur orange, une forme trapézoïdale puis ronde, une comparaison avec une flamme et l'absence de bruit, reste caractéristique.
Le témoin ne ressent aucune étrangeté particulière, puisqu'il compare à plusieurs reprises le PAN à une lanterne dans son témoignage.
La trajectoire apparente du PAN, se déplaçant vers le sud-est, est cohérente avec le sens du vent, orienté à l’ouest-nord-ouest. Sa faible intensité est par ailleurs un élément en faveur de l’hypothèse, les lâchers de lanternes ne pouvant s’effectuer que par temps calme.
La description du témoin concernant le premier PAN est par ailleurs très précise, avec la mention d’une forme particulière, « trapézoïdale », de « pieds » pouvant s’apparenter aux suspentes de la lanterne mais également de « petits mouvements circulaires » ; tous ces éléments indiquant qu’elle devait se trouver initialement à une faible distance des témoins, à l’est, avant de s’éloigner vers le sud-est.
Les communes de Pralong (42) et Champdieu (42) n’ont pas eu connaissance d’un lâcher de lanternes célestes le soir de l’observation, cependant la bonne description des PAN et les conditions aérologiques accrédites cette hypothèse.
Le cas est classé "A", observation de lanternes célestes.