WISSEMBOURG (67) 09.08.2016
Summary
Observation des évolutions dans le ciel nocturne couvert de deux lumières blanches : méprise probable avec un skytracer.
Description
Le 09 août 2016 vers 0h30 (et non le 8 indiqué sur le questionnaire) un témoin sur la commune de Wissembourg (et non Riedseltz) observe dans le ciel deux lumières blanches qui semblent se suivre au-dessus des nuages dans des trajectoires circulaires et linéaires. Les lumières semblent venir du dessus du nuage. Elles disparaissent instantanément. Un seul témoignage est recueilli.
Une hypothèse est privilégiée : l’observation d’un skytracer (Spot lumineux venant du sol et réfléchi par l’atmosphère. Voir le compte rendu d'enquête).
De nombreux détails de l’observation font fortement penser à ce type de méprise : lumières en poursuite, déplacements rapides, poursuite circulaire, mouvements répétitifs etc...(le témoin dit « chasse circulaire et suivi linéaire , se répétant comme un « jeu » sans être réellement au même endroit il y avait à chaque passage un léger décalage »). On peut d’ailleurs noter que le temps était couvert, ce qui est favorable à ce type de méprise.
On peut rencontrer diverses configurations : visibilité des impacts seuls, des faisceaux seuls, des deux à la fois. Ce sont les conditions météorologiques qui déterminent la visibilité et la distance de visibilité et cela explique le caractère aléatoire voire fugitif des phénomènes.
L’objection du témoin à cette hypothèse est de deux ordres :
- Le type déplacement. Ces derniers peuvent varier selon les matériels et thèmes. Un témoin ne peut pas connaître toutes les possibilités.
- La lumière semble venir du dessus du nuage et non du sol. Il est probable que le témoin n’a que l’expérience d’impacts avec des traces de faisceaux montant donnant ainsi la certitude que l’éclairage vient du sol. Lorsque les faisceaux montant ne sont pas visibles, on peut effectivement penser que la lumière vient de dessus des nuages. L’expression du témoin (« ceux ci étant illuminés par le dessus, je veux dire qu’on voyait une partie des nuages en dessous à la différence des fameux projecteurs des discothèques ou l’on voit bien que les nuages sont illumines par-dessous ») traduit indirectement le caractère un peu diffus de la tache (« une partie des nuages est dessous » ) typique de ces impacts sans netteté de faisceaux sur des nuages.
Une recherche des festivités ayant eu lieu dans le secteur du lieu d’observation durant la nuit du 08 au 09 août 2016 montre la présence de l’Acropole Open Air à Surbourg (67), fiesta ayant eu lieu sur le parking de la salle Acropole les soirs des 06, 07 et 08 août 2016, qui se situe à 14 km au Sud-Ouest du lieu d’observation, c’est-à-dire dans la direction d’observation des PAN. Cette dernière soirée festive était accompagnée d’un orchestre. Il n’a pas été possible de savoir si un skytracer a été utilisé à cette occasion.
Par conséquent, l’hypothèse de l’observation d’un skytracer reste seulement probable, du fait de la description caractéristique, mais pas certaine.
Le cas est classé B, méprise probable avec un skytracer.
Une hypothèse est privilégiée : l’observation d’un skytracer (Spot lumineux venant du sol et réfléchi par l’atmosphère. Voir le compte rendu d'enquête).
De nombreux détails de l’observation font fortement penser à ce type de méprise : lumières en poursuite, déplacements rapides, poursuite circulaire, mouvements répétitifs etc...(le témoin dit « chasse circulaire et suivi linéaire , se répétant comme un « jeu » sans être réellement au même endroit il y avait à chaque passage un léger décalage »). On peut d’ailleurs noter que le temps était couvert, ce qui est favorable à ce type de méprise.
On peut rencontrer diverses configurations : visibilité des impacts seuls, des faisceaux seuls, des deux à la fois. Ce sont les conditions météorologiques qui déterminent la visibilité et la distance de visibilité et cela explique le caractère aléatoire voire fugitif des phénomènes.
L’objection du témoin à cette hypothèse est de deux ordres :
- Le type déplacement. Ces derniers peuvent varier selon les matériels et thèmes. Un témoin ne peut pas connaître toutes les possibilités.
- La lumière semble venir du dessus du nuage et non du sol. Il est probable que le témoin n’a que l’expérience d’impacts avec des traces de faisceaux montant donnant ainsi la certitude que l’éclairage vient du sol. Lorsque les faisceaux montant ne sont pas visibles, on peut effectivement penser que la lumière vient de dessus des nuages. L’expression du témoin (« ceux ci étant illuminés par le dessus, je veux dire qu’on voyait une partie des nuages en dessous à la différence des fameux projecteurs des discothèques ou l’on voit bien que les nuages sont illumines par-dessous ») traduit indirectement le caractère un peu diffus de la tache (« une partie des nuages est dessous » ) typique de ces impacts sans netteté de faisceaux sur des nuages.
Une recherche des festivités ayant eu lieu dans le secteur du lieu d’observation durant la nuit du 08 au 09 août 2016 montre la présence de l’Acropole Open Air à Surbourg (67), fiesta ayant eu lieu sur le parking de la salle Acropole les soirs des 06, 07 et 08 août 2016, qui se situe à 14 km au Sud-Ouest du lieu d’observation, c’est-à-dire dans la direction d’observation des PAN. Cette dernière soirée festive était accompagnée d’un orchestre. Il n’a pas été possible de savoir si un skytracer a été utilisé à cette occasion.
Par conséquent, l’hypothèse de l’observation d’un skytracer reste seulement probable, du fait de la description caractéristique, mais pas certaine.
Le cas est classé B, méprise probable avec un skytracer.