ORLEANS (45) 01.11.2007
Summary
Observation et photographies d'un objet sombre tournant sur lui-même et qui disparaît ensuite dans un cumulonimbus : observation d'un ballon captif ou helikite (ballon cerf-volant captif).
Description
Le témoin, passager en voiture lors d’un trajet entre Saint-Sauveur-Sur-Ecole (77) et Tours (37) sur la Route Nationale 152 (à présent la Route Départementale 1152), observe, au niveau d’Orléans (45), le 1er novembre 2007, entre 11h15 et 11h30, un objet dans le ciel. Cet objet semble être un deltaplane, mais change de forme et entre dans un nuage situé à proximité d’où il disparaît. L’objet tournait sur lui-même et ne semblait pas être maintenu par un câble. Le témoin réussit à prendre cinq photos numériques. Le conducteur du véhicule n'a rien vu. Une enfant à l'arrière du véhicule a vu l'objet, mais ne sera pas amenée à témoigner. Le témoin et son père, ancien pilote, ne s'expliquent pas le phénomène. Aucun autre témoignage sur ce PAN ne sera recueilli.
Le témoin a rapporté son observation en brigade de Gendarmerie ; le questionnaire GEIPAN n’a pas été renseigné.
Les photos ont été analysées par la brigade qui a apporté les précisions suivantes :
- l’apparence de l'objet change suivant les photographies : dôme, parallélogramme ;
- il est de couleur sombre, voire noire avec des reflets « métalliques » sur sa partie supérieure qui ne sont pas visibles sur tous les clichés ;
- présence d’un cumulonimbus, nuage dans lequel le témoin précise que l’objet est entré ;
- aucun appareil ou parapente n’a été retrouvé au sol et aucun accident n’a été rapporté ;
- la Base Aérienne 123 de Brecy – Orléans atteste qu’aucun mouvement aérien n’a eu lieu à son niveau dans ce créneau et à cet endroit ;
- les services départementaux de la météo d’Orléans précisent qu’aucun moyen aérien météorologique ne semble avoir été déployé les jours précédents.
Hypothèse "objet piloté" :
L’entrée de l’objet dans le cumulonimbus milite contre l’hypothèse d’un aéronef civil quel qu’il soit (aile delta, avion de transport léger). En effet, les manifestations électriques, les cisaillements de vent et la perte de visibilité dans un cumulonimbus font que les aéronefs ne franchissent pas ce type de nuages ; de plus un appareil qui aurait pénétré ce nuage aurait été entraîné par les rafales descendantes et cloué au sol, or aucun objet n’a été signalé au sol.
Les retours de la BA 123 permettent de ne pas retenir l’option d’un avion militaire.
Par conséquent, l’hypothèse d’un « objet piloté » n’est pas à retenir.
Hypothèse "objet non piloté" :
L'hypothèse retenue est celle d'un ballon captif ou d'un hélikite (mix cerf-volant et ballon captif).
Ils peuvent être utilisés pour réaliser des activités scientifiques, des prises de vue, des productions cinématographiques, comme moyens de communication entre autres.
Les diverses formes décrites par le témoin et la brigade à savoir deltaplane, dôme, parallélogramme sont typiquement celles de ce type d’objet comme les Helikites ou vu sur cette vidéo :Helikites vs Other Aerostats Video à partir de 2'10".
La disparition apparente de l’objet dans le nuage peut s’expliquer par sa destruction, ou le fait que l’objet soit passé derrière le nuage et que le témoin ait perçu le mouvement de l’objet et du nuage dans le même plan, ou enfin parce que l’utilisateur a ramené l’objet au sol au moyen du filin, ce mouvement de l’objet n’ayant pas été perçu par le témoin, car masqué par le nuage.
La présence de cet objet à une telle altitude (2000m) dans une zone urbaine peut s’expliquer soit parce qu’il y a eu une manifestation particulière ayant autorisé la présence de cet objet (festivités…) soit parce que le filin s’est cassé et que l’objet est sorti de sa zone d’utilisation initiale.
Le GEIPAN classe le cas en B : ballon captif ou helikite (ballon cerf-volant captif).
Le témoin a rapporté son observation en brigade de Gendarmerie ; le questionnaire GEIPAN n’a pas été renseigné.
Les photos ont été analysées par la brigade qui a apporté les précisions suivantes :
- l’apparence de l'objet change suivant les photographies : dôme, parallélogramme ;
- il est de couleur sombre, voire noire avec des reflets « métalliques » sur sa partie supérieure qui ne sont pas visibles sur tous les clichés ;
- présence d’un cumulonimbus, nuage dans lequel le témoin précise que l’objet est entré ;
- aucun appareil ou parapente n’a été retrouvé au sol et aucun accident n’a été rapporté ;
- la Base Aérienne 123 de Brecy – Orléans atteste qu’aucun mouvement aérien n’a eu lieu à son niveau dans ce créneau et à cet endroit ;
- les services départementaux de la météo d’Orléans précisent qu’aucun moyen aérien météorologique ne semble avoir été déployé les jours précédents.
Hypothèse "objet piloté" :
L’entrée de l’objet dans le cumulonimbus milite contre l’hypothèse d’un aéronef civil quel qu’il soit (aile delta, avion de transport léger). En effet, les manifestations électriques, les cisaillements de vent et la perte de visibilité dans un cumulonimbus font que les aéronefs ne franchissent pas ce type de nuages ; de plus un appareil qui aurait pénétré ce nuage aurait été entraîné par les rafales descendantes et cloué au sol, or aucun objet n’a été signalé au sol.
Les retours de la BA 123 permettent de ne pas retenir l’option d’un avion militaire.
Par conséquent, l’hypothèse d’un « objet piloté » n’est pas à retenir.
Hypothèse "objet non piloté" :
L'hypothèse retenue est celle d'un ballon captif ou d'un hélikite (mix cerf-volant et ballon captif).
Ils peuvent être utilisés pour réaliser des activités scientifiques, des prises de vue, des productions cinématographiques, comme moyens de communication entre autres.
Les diverses formes décrites par le témoin et la brigade à savoir deltaplane, dôme, parallélogramme sont typiquement celles de ce type d’objet comme les Helikites ou vu sur cette vidéo :Helikites vs Other Aerostats Video à partir de 2'10".
La disparition apparente de l’objet dans le nuage peut s’expliquer par sa destruction, ou le fait que l’objet soit passé derrière le nuage et que le témoin ait perçu le mouvement de l’objet et du nuage dans le même plan, ou enfin parce que l’utilisateur a ramené l’objet au sol au moyen du filin, ce mouvement de l’objet n’ayant pas été perçu par le témoin, car masqué par le nuage.
La présence de cet objet à une telle altitude (2000m) dans une zone urbaine peut s’expliquer soit parce qu’il y a eu une manifestation particulière ayant autorisé la présence de cet objet (festivités…) soit parce que le filin s’est cassé et que l’objet est sorti de sa zone d’utilisation initiale.
Le GEIPAN classe le cas en B : ballon captif ou helikite (ballon cerf-volant captif).