MONTAUBAN (82) 06.10.1980
Summary
Observation de quelques secondes d'un PAN lumineux blanc se déplaçant en arc de cercle puis à la verticale
en prenant une forme d'assiette renversée : manques d'informations fiables.
Description
Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification.
Ce cas d'observation précédemment classé D (et également connu sous le nom de MONTAUBAN (82) 1980) fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 06 octobre 1980 à 6h du matin une automobiliste à l'arrêt aperçoit à basse altitude un objet lumineux émettant une lumière blanche de type néon. De la forme d'une fusée, cet engin se déplace en arc de cercle au-dessus des maisons. Après un temps d'arrêt, l'objet part à la verticale et apparaît au témoin comme une assiette renversée. L'objet disparaît ensuite totalement. Aucun bruit ne sera entendu durant l'observation de quelques secondes. Aucun autre témoignage ne sera recueilli sur ce phénomène.
Le témoin donne de nombreuses indications inexploitables (taille ou diamètre d’1m50, distance de 50m environ, vitesse de déplacement comparable à celle d’une trotteuse de montre…) en l’absence de repères angulaires ou de repères connus du paysage.
Si nous excluons de l’analyse ces indications, il ne reste pas grand-chose du témoignage qui puisse être exploité ; il est ainsi possible de le résumer comme suit :
- observation pendant quelques secondes d’un PAN lumineux blanc en forme de « fusée » se déplaçant sans bruit en arc de cercle, puis marquant un temps d’arrêt, repartant verticalement en prenant une forme « d’assiette renversée » et disparaissant.
Nous pouvons déduire par ailleurs du témoignage que le PAN se trouvait probablement à une faible hauteur angulaire au-dessus de l’horizon : « il se trouvait à hauteur des arbres ou des toits des maisons ».
Bien que les gendarmes se soient déplacés, aucune autre information exploitable n’a été recueillie.
Il aurait été profitable de préciser les points suivants :
- position exacte du témoin dans sa voiture. Se trouvait-il devant son domicile ou à un autre endroit ?
- azimuts exacts d’apparition et de disparition du PAN ;
- élévation de départ et de fin ;
- taille angulaire du PAN ;
- de quelle manière exact le PAN a-t-il disparu ? S’est-il éteint sur place d’un coup, progressivement ? Ou le témoin a-t-il perdu le PAN de vue ?
Dans l’inconnue au regard des paramètres manquants on ne peut pas exclure un hélicoptère en évolution à l’horizon, ou un mouvement d’oiseau éclairé car placé dans le champ d’un projecteur quelconque ou encore un phénomène bien plus étrange.
Ce manque de données ne permet pas d’aller plus loin dans l’analyse.
En conséquence le GEIPAN classe le cas en « C » : manques d’informations fiables.
Ce cas d'observation précédemment classé D (et également connu sous le nom de MONTAUBAN (82) 1980) fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 06 octobre 1980 à 6h du matin une automobiliste à l'arrêt aperçoit à basse altitude un objet lumineux émettant une lumière blanche de type néon. De la forme d'une fusée, cet engin se déplace en arc de cercle au-dessus des maisons. Après un temps d'arrêt, l'objet part à la verticale et apparaît au témoin comme une assiette renversée. L'objet disparaît ensuite totalement. Aucun bruit ne sera entendu durant l'observation de quelques secondes. Aucun autre témoignage ne sera recueilli sur ce phénomène.
Le témoin donne de nombreuses indications inexploitables (taille ou diamètre d’1m50, distance de 50m environ, vitesse de déplacement comparable à celle d’une trotteuse de montre…) en l’absence de repères angulaires ou de repères connus du paysage.
Si nous excluons de l’analyse ces indications, il ne reste pas grand-chose du témoignage qui puisse être exploité ; il est ainsi possible de le résumer comme suit :
- observation pendant quelques secondes d’un PAN lumineux blanc en forme de « fusée » se déplaçant sans bruit en arc de cercle, puis marquant un temps d’arrêt, repartant verticalement en prenant une forme « d’assiette renversée » et disparaissant.
Nous pouvons déduire par ailleurs du témoignage que le PAN se trouvait probablement à une faible hauteur angulaire au-dessus de l’horizon : « il se trouvait à hauteur des arbres ou des toits des maisons ».
Bien que les gendarmes se soient déplacés, aucune autre information exploitable n’a été recueillie.
Il aurait été profitable de préciser les points suivants :
- position exacte du témoin dans sa voiture. Se trouvait-il devant son domicile ou à un autre endroit ?
- azimuts exacts d’apparition et de disparition du PAN ;
- élévation de départ et de fin ;
- taille angulaire du PAN ;
- de quelle manière exact le PAN a-t-il disparu ? S’est-il éteint sur place d’un coup, progressivement ? Ou le témoin a-t-il perdu le PAN de vue ?
Dans l’inconnue au regard des paramètres manquants on ne peut pas exclure un hélicoptère en évolution à l’horizon, ou un mouvement d’oiseau éclairé car placé dans le champ d’un projecteur quelconque ou encore un phénomène bien plus étrange.
Ce manque de données ne permet pas d’aller plus loin dans l’analyse.
En conséquence le GEIPAN classe le cas en « C » : manques d’informations fiables.