VILLIERS-LE-BACLE (91) 07.09.2001

Résumé
Observation de cercles d'herbe calcinée sur un terrain de football : aucune observation d'un phénomène aérospatial : témoignage inexploitable.
Description
Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification. Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé TOUSSUS LE NOBLE (78) 07.09.2001 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 7 septembre 2001, sur le terrain de football de Villiers-Le-bacle (91), le représentant du préfet découvre trois cercles d'herbes carbonisées de 30 à 40 cm environ et formant un triangle isocèle d'environ 120 mètres.
L'enquête de gendarmerie permettra de découvrir du charbon de bois déversé dans le fossé voisin et de nombreuses traces de véhicules du fait de l'occupation récente du terrain voisin par des gens du voyage.
Le GEIPAN (à l’époque c'était le SEPRA) avait classé le cas en inexpliqué.
Le GEIPAN ne traite plus les cas d'observation qui ne comportent pas une phase aérospatiale, c'est à dire une observation perçue par le témoin comme ayant été (au moins sur une phase de l'observation) dans le ciel ou à la proximité immédiate du ciel et du sol. C'est dans ce domaine aérospatial que le GEIPAN dispose de compétences et outils pour rechercher des explications (de Phénomènes aérospatiaux). Les traces au sol sont bien sûr exploitées et précieuses quand elles sont associées ou associables à une observation aérospatiale. Ce n'est absolument pas le cas ici, il n'y a aucun témoignage de PAN.
En conséquence, il y a lieu de déclarer le témoignage inexploitable par le GEIPAN : classement du cas en C.