LUSIGNAN (86) 28.02.1993

Résumé
Observation d'un éclair de lumière blanche et d'un objet en forme de coupole avec 3 ronds lumineux près du sol : observation probable de lumières sol pouvant provenir d'un ou plusieurs engins à éclairage élevé (agricole, 4x4).
Description
Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque en cas de type « D » et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification explicité dans une note d'enquête.
Ce cas d'observation anciennement nommé LUSIGNAN (86) 1993 fait partie de cas classés «D » par le SEPRA et réexaminé récemment.
Le 28 février 1993 vers 5h30 ou 5h45, une automobiliste circulant sur la D150 entre SAINT-SAUVANT (86) et LUSIGNAN (86) observe sur sa gauche un éclair de lumière blanche très puissant et aperçoit un objet en forme de coupole avec trois ronds lumineux. L’observation dure 3 à 4 secondes, le temps pour le témoin de continuer sa route. Le lendemain soir le témoin se présente en gendarmerie pour signaler les faits. Peu d’informations ont été recueillies sur ce PAN.
L’élévation au sol du PAN décrite par le témoin est au maximum de 2 m appréciée par lui depuis une distance de 300m, distance validée par la cartographie vu la position du bois par rapport à route (voir les notes d'enquête). C’est une distance importante pour évaluer une hauteur au sol, par ailleurs le témoin insiste sur l’intensité des lumières du PAN, il est possible et même probable que le rattachement (ou non) de ces lumières au sol n’ait pas pu être distingué par le témoin. Ainsi un élément important d’étrangeté perçue et décrite par le témoin (PAN hors sol) ne peut pas être validé.
De plus, la localisation du PAN faite par la gendarmerie le situe au niveau d’un chemin de terre carrossable.
Au final cette description indique avec une bonne probabilité la présence d’un ou plusieurs engins à éclairage élevé (agricole, 4X4 de chasseur..), même à cette heure matinale.
Ce n'est pas la perception visuelle du témoin qui est en cause. On note que le témoin a fait l’observation dans de mauvaises conditions, en conduisant et pour une partie via le rétroviseur, qu'il ne s’est pas arrêté pour observer plus précisément les caractéristiques du PAN et en particulier son évolution. Ce sont des éléments qui attribuent au témoignage une faible consistance, néanmoins encore suffisante pour valider l'hypothèse ci-dessus.
En conséquence le GEIPAN classe le cas en B : Lumières sol.