BEAUNE-D'ALLIER (03) 30.04.1990

Résumé
Observations d'un phénomène très lumineux rouge en déplacement silencieux sur une trajectoire descendante ; éclairage de la forêt située en dessous du PAN : probable observations d'une fusée de détresse.
Description
Le GEIPAN continue à publier l’ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l’époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd’hui l’objet d’un réexamen, dans le seul but d’être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l’expérience d’enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification.
Ce cas d’observation précédemment classé D et nommé MONTMARAULT (03) 1990 fait partie d’un ensemble de cas réexaminés récemment (voir le compte-rendu d'enquête).
Le 30 avril 1990 vers 22h20 des témoins dans deux lieux différents d'une même commune observent le déplacement silencieux sur une trajectoire descendante d'un phénomène très lumineux rouge. Un des témoins (T1) fait la même observation à 05 minutes d'intervalle. Les durées d'observations diffèrent mais sont de courtes durée. T3 signale que le PAN éclairait la forêt se trouvant en dessous. La disparition du PAN est décrite comme cachée par le paysage ou progressive.
La description du cas évoque deux types de méprises bien connues, à savoir une rentrée atmosphérique ou une fusée tirée par un habitant. Le déplacement lent et la longue durée de l’observation sont assez typiques d’une rentrée atmosphérique artificielle, mais aucune d’elle ne correspond à la trajectoire du PAN. De plus, le fait que le PAN éclaire la forêt située sous lui indique qu’il était vraisemblablement assez proche du sol.
La description du PAN ressemble beaucoup à d’autres cas de méprises avec des fusées de détresse référencés par le GEIPAN (recherche de cas avec mot clef fusée sur www.geipan.fr, exemple : MOIRANS-EN-MONTAGNE (39) 26.01.1985.
). L’hypothèse explicative s’accorde avec le fait que le PAN soit vu dans une zone géographique limitée et que le phénomène se soit reproduit une seconde fois quelques minutes plus tard.
Un vrai cas détresse aurait laissé une trace mais la plupart des cas GEIPAN porte sur des tirs ludiques de fusées (hors d’usages ou en fin de validité).
La consistance du cas est bonne avec plusieurs témoins et des descriptions cohérentes.
Le cas est classé B : méprise probable avec une fusée de détresse.