ARON (53) 28.03.2019

Résumé
Observation nocturne dans le ciel de formes géométriques de couleur ; ascension dans le ciel et disparition dans les nuages : non exploitable par manque d'informations fiables.
Description
Un témoin à 23h00 le 28 mars 2019 aperçoit dans le ciel dégagé un rectangle rouge vif puis plusieurs disques orangé formant une structure pyramidale. Cette structure s'élève pour disparaître dans les nuages en laissant durant quelques secondes des traces semblables à "de la neige maculée de petites taches roses". Un seul témoignage est recueilli.
L’observation présente un caractère assez fort d’étrangeté, d’abord une structure rectangulaire, puis une structure pyramidale qui finit par disparaître (voir le compte rendu d'enquête).
La description du PAN présente des éléments insolites peu ressemblants à des phénomènes connus. Elle pourrait éventuellement évoquer des phénomènes lumineux transitoires (TLE, pour Transient Luminous Event), qui sont des éclairs lumineux visibles dans la haute atmosphère accompagnant les orages, mais la durée d’observation de 15 secondes est trop longue pour correspondre à ce type de phénomène, et l’absence de nuage d’orage vers l’Est sur plusieurs centaines de kilomètres permet d’éliminer cette hypothèse.
Le témoin est unique. Pas de photo ni de vidéo.
L’observation a été assez rapide, puisqu’elle n’a duré que 15 secondes environ vers 23h.
Il y a une forte incertitude sur la date de l’observation : le témoin décrit ainsi la présence de nuages dans une position assez haute dans le ciel, puisque le PAN y a disparu, ainsi que la présence de la Lune dans le ciel, ce qui ne correspond absolument pas aux données météorologiques et astronomiques.
En l’absence d’autres témoins, il est malheureusement impossible de déterminer la date exacte de l’observation et de vérifier si les éléments fournis par le témoin (nuages et Lune) sont ou non des faux souvenirs.
Les positions du PAN dans le questionnaire n’étaient pas précises et ont été confirmées par mail sur demande de l’enquêteur.
La quantité des données est donc moyenne : témoin unique et imprécis.
La fiabilité du témoignage n’est pas très bonne compte tenu de l’incertitude sur la date de l’observation.
La consistance du cas (données X fiabilité) est donc très moyenne.
D’étrangeté forte et de consistance moyenne, ce cas s’avère être non exploitable par manque de données fiables.
En effet, bien que le cas présente une étrangeté assez forte, une forte incertitude plane sur la date exacte de l’observation : le témoin fournit des éléments météorologiques et astronomiques dans son questionnaire qui ne correspondent absolument pas à la date de l’observation indiquée. Le témoin étant unique, il est impossible de vérifier s’il s’agit de faux souvenirs ou s’il s’est trompé de date.
Dans la méthodologie GEIPAN plus étrangeté est forte et plus la consistance du cas doit être importante pour pouvoir le classer.
Le GEIPAN ne peut pas classer ce cas qui reste en C non exploitable par manque d'informations fiables.