SOUGE-LE-GANELON (72) 02.11.1974

Résumé
Témoignage récent d'une observation ancienne. Observation du déplacement silencieux d'un "tube" noir avec trois zones de couleur rouge (deux aux extrémités et une au centre) : manque d'information.
Description
Témoignage récent (2008) d'une observation ancienne.
Le samedi 02 novembre 1974 vers 20h30 un automobiliste et sa passagère sont surpris par le déplacement lent et silencieux d'un objet en forme de tube, noir avec trois zones de couleur rouge très foncé : deux se trouvaient aux extrémités et une au milieu. Le témoin sort de son véhicules et voit l'engin s'élèver à la verticale pour se déplacer ensuite très lentement au-dessus de la route puis des arbres avant de disparaitre. L'observation à duré plusieurs minutes avant que les témoins apeurés ne reprennent la route. Un seul témoignage est recueilli sur ce phénomène.
Ce cas d'observation de 1974 n'a été signalé au GEIPAN qu'en 2008, et par conséquent traité avec peu de priorité.
Cette observation nocturne d'un tube "noir comme du velours" limité par 3 disques lumineux doit être d'abord analysée avec les outils de la psychologie de la perception (illusion dite de contour ou de forme) : il est très fréquent qu'un observateur d'un ensemble de points lumineux se déplaçant ensemble reconstitue mentalement un volume limité par ces points lumineux. Dans ce cas, si la présence des 3 disques lumineux (nommés hublots par le témoin) ne fait pas de doute, l'existence du tube ne doit pas être considérée comme certaine.
De ce fait, le phénomène devient un ensemble de 3 disques lumineux se déplaçant lentement ensemble, ce qui peut correspondre à des objets lumineux portés par le vent, comme des lanternes thaïlandaises, très courantes de nos jours (2016), mais très peu répandues en France à cette époque. On note que l'observation a eu lieu un samedi soir à 20h30, propice à des événements festifs. C'est aussi le jour des morts ; certaines personnes honorent symboliquement leurs défunts par le lâcher de lanternes thaïlandaises.
Bien que cette hypothèse soit plausible, le GEIPAN ne peut la retenir, d'une part en l'absence de bulletin météo permettant de corréler le déplacement des lumières avec le vent local, d'autre part car les lanternes thaïlandaises n'étaient utilisées à l'époque que par les asiatiques ou par les touristes revenant de Thaïlande.
Faute de pouvoir faire ces vérifications, ou de trouver d'autres recoupements, le GEIPAN classe ce cas en catégorie C par manque d'information.