VALENSOLE (04) 01.07.1965

Résumé
Observation d'un engin inconnu et rencontre rapprochée ; traces au sol : phénomène non identifié.
Description
Le 1er juillet 1965 à 5h45, un agriculteur dans son champ de lavande entend un sifflement qui l'intrigue. Il se déplace pour constater qu'un engin sombre et mat qui lui est inconnu est posé sur le sol. Il observe durant 4 à 5 minutes la présence de deux personnages qui remontent très vite dans l'appareil. Ce dernier décolle et part en oblique avant de disparaitre rapidement en direction de Manosque. Une dizaine de minutes plus tard, l'agriculteur découvre des traces au sol à l'emplacement de l'engin : ces traces ont la forme d'une étoile avec un trou cylindrique au milieu dans une terre détrempée. Il revient le soir vers 20h30 avec sa fille et constate alors que la terre est devenue "dure comme du ciment".
Le lendemain matin, 2 juillet, il parle de cette affaire et très vite beaucoup de curieux se déplacent pour voir les traces qui seront piétinées. Vers 19h30 la gendarmerie locale apprend par la rumeur publique cet évènement.
Le témoin sera entendu une première fois le 2 juillet 1965 à 20h par la brigade locale (voir le pv 445). Vers 22h le témoin accompagnera les gendarmes sur les lieux. Il sera de nouveau entendu de 23h15 à 23h30 pour un complément d'information.
Un procès-verbal de constations sur le lieu d'observation et sur les traces au sol sera établit le 3 juillet par une autre brigade (voir le pv 105) avec prises de mesure, photographies.
Le témoin rapportera un complément d'information très détaillé le 18 août 1965 (voir le pv 145).
Aucun autre témoignage ne sera recueilli. Aucun autre indice ne sera trouvé autour du lieu de l'observation par la gendarmerie.
A l’époque de cette observation, le GEPAN, créé en 1977, n’existait pas ; les responsables successifs du GEPAN/SEPRA/GEIPAN se sont bien sûr tous intéressés à cette affaire, ont reçu ou collectionné des documents à son sujet, sans toutefois publier d’enquête approfondie ; une enquête GEPAN aurait probablement été peu fructueuse du fait du délai depuis l’événement, et après les travaux d’investigation déjà faits par la Gendarmerie et par plusieurs enquêteurs, dont Pierre Guérin et Jacques Vallée. Vue son étrangeté, ce cas est classé « D ».